Municipale partielle : la droite jubile après sa victoire à Clichy, bastion socialiste historique

Publié à 22h03, le 21 juin 2015 , Modifié à 22h15, le 21 juin 2015

Municipale partielle : la droite jubile après sa victoire à Clichy, bastion socialiste historique
Rémi Muzeau, nouveau maire de Clichy (Hauts-de-Seine) © THOMAS OLIVA / AFP

Lors des municipales 2014, le PS avait perdu un certain nombre de villes symboliques, dont Limoges, qui passait alors à droite après plus d'un siècle de gestion socialiste. Ce 21 juin 2015, à l'occasion de municipales partielles, Solférino perd un autre symbole vieux de cent ans : la mairie de Clichy, dernière ville rose des Hauts-de-Seine, a en effet été conquise par Rémi Muzeau, candidat LR-UDI-MoDem, actant la fin d'un long règne socialiste.

Si cette victoire de la droite était attendue (Rémi Muzeau avait frôlé la victoire au premier tour avec plus de 48% des voix), les élus Les Républicains du cru ne se sont pas faits prier pour célébrer comme il se doit une telle prise de guerre.

Patrick Devedjian a ainsi jubilé :

 

"

À Clichy la gauche ça a duré 107 ans : c'est fini.

"

Même euphorie du côté du sénateur Roger Karoutchi :

Mais la droite locale n'est pas la seule à goûter sa victoire. Éric Ciotti, cadre du parti et député des Alpes-Maritimes, a également communiqué sa satisfaction :

Le nouveau maire, en revanche, n'a pour l'instant pas tweeté sur sa victoire.

Nicolas Sarkozy lui même a tenu à souligner l'événement. Dans un communiqué plus largement consacré aux succès de sa formation politique lors de ces partielles, le président de Les Républicains décerne une palme spéciale à Rémi Muzeau :

 

"

Au nom des Républicains, j'adresse tout particulièrement mes félicitations à Rémy Muzeau qui conquiert Clichy-Sous-Bois, dirigée par la gauche depuis plus d'un siècle. Avec cette victoire emblématique, plus aucune commune des Hauts-de-Seine n'est désormais plus dirigée par les socialistes.

"

Dans cette ville, l'élection 2014 a été annulée parce que le candidat Didier Schuller avait ajouté les mentions UMP et Modem sur ses affiches et bulletins, laissant croire qu'il bénéficiait de l'investiture de ces partis. Didier Schuller avait renoncé à se présenter pour le premier tour de la municipale, dimanche dernier.

[BONUS TRACK] Réglements de comptes à Asnières Corral

Asnières, également dans les Hauts-de-Seine et où se déroulait une autre partielle, c'est trèèèèèèèèèèèèèèèès loin d'être un long fleuve tranquille. Ce dimanche soir, Sébastien Pietrasanta (PS), ancien maire et premier opposant de l'actuel patron de la ville Manuel Aeschlimann (LR), a certes reconnu sa défaite, puisque la ville reste à droite.

Mais il a aussi dénoncé les "méthodes dégueulasses" de ses adversaires, photos de tracts éparpillés au sol et accusations de "pressions" à l'appui :

Du rab sur le Lab

PlusPlus