Municipales : Cécile Duflot observe une "forme de tristesse" des électeurs de Hollande

Publié à 11h23, le 22 février 2014 , Modifié à 11h23, le 22 février 2014

Municipales : Cécile Duflot observe une "forme de tristesse" des électeurs de Hollande
Cécile Duflot (Maxppp)

C'EST PAS GAGNÉ - Tristesse. C'est le sentiment ressenti par les électeurs de François Hollande selon la ministre Cécile Duflot. Ce qui n'augure rien de bon pour la gauche aux municipales, estime-t-elle ce samedi 22 février..

Quand Le Monde lui demande si elle craint un vote sanction contre la majorité présidentielle, la ministre de l'Égalité des territoires et du Logement  théorise que "le contexte national infuse dans le débat" et relève la profonde impopularité de l'exécutif en ces termes :

Il faudrait être aveugle pour ne pas voir une forme de tristesse chez ceux qui ont fondé beaucoup d'espoir dans le changement de président en 2012. Et c'est plus grave lorsque la gauche déçoit car il y a plus d'espoir mis dans le changement.

Cécile Duflot qualifie ensuite l'EPR, le réacteur nucléaire de troisième génération, "d'épouvantail à écolos" et "regrette" que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault n'ait "pas encore démontré" qu'il était conscient de l'urgence de la "révolution écologique".

L'ancienne secrétaire nationale d'Europe Ecologie-les Verts (EELV) affirme également, tout comme Pascal Canfin en novembre 2012, que si elle n'était pas ministre, elle soutiendrait "plutôt deux fois qu'une" les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) se disant "de coeur avec eux" et rappellant son opposition de longue date.

Plusieurs milliers d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont de nombreux élus EELV,sont attendus ce samedi dans les rues de Nantes pour réaffirmer leur refus du projet de transfert de l'actuel aéroport vers celui qui doit être construit au nord de la ville d'ici 2020. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, s'est beaucoup engagé en faveur de ce projet de transfert de l'aéroport.

Du rab sur le Lab

PlusPlus