Ce devait être une bouffée d'oxygène pour l'UMP. Celle qui devait permettre à l'UMP de rembourser, fin juillet, son emprunt bancaire. Mais les 11 millions d'euros de remboursement publique n'arriveront pas dans les caisses du parti, bloqués par la décision du Conseil constitutionnel. L'UMP va donc devoir trouver un autre moyen de rembourser la banque, alors que l'échéance approche à grands pas.
Or, selon les informations sur Parisien de ce samedi, Nicolas Sarkozy, à l'époque de la signature de l'emprunt, s'était lui-même porté caution solidaire.
Cela signifie que si l'UMP n'arrive pas à rembourser l'argent en temps et en heure, le créancier pourra demander à Nicolas Sarkozy de rembourser lui-même l'argent, ou, à défaut, le poursuivre en justice.
Pour éviter ce scénario catastrophe, Nicolas Sarkozy s'est dores et déjà lancé dans une grande collecte de fonds. Vendredi 7 juillet, il a programmé une réunion avec les grands donateurs de l'UMP, que Nicolas Sarkozy cotoyait déjà du temps de l'Elysée.
Un retour aux affaires contraint par les événements, qui ne signifie pas pour autant un retour sur la scène publique. Pas de journal de 20 heures au programme, mais une apparition au bureau politique de l'UMP, à huis clos. Et l'entourage de Nicolas Sarkozy de faire savoir au Parisien que l'ancien président envisageait une autre échéance pour sortir du bois :
Son timing, c'était plutôt après les européennes de 2014.