Nicolas Sarkozy revient sur l’incident qu’il a provoqué au Camp Nou : "on est dans un stade, pas dans un musée"

Publié à 07h57, le 31 mars 2017 , Modifié à 08h05, le 31 mars 2017

Nicolas Sarkozy revient sur l’incident qu’il a provoqué au Camp Nou : "on est dans un stade, pas dans un musée"
Nicolas Sarkozy © MIGUEL MEDINA / AFP

#FOOTPOLITIQUE – En mars, Nicolas Sarkozy vivait une sale soirée à Barcelone. Non seulement son club de cœur, le PSG, se faisait humilier et éliminer 6-1  en Ligue des champions par le FC Barcelone (au passage, club de cœur de Manuel Valls), mais l’ancien chef de l’Etat était à l’origine d’un petit incident en tribunes .

Dans Le Parisien magazine de ce vendredi 31 mars, Nicolas Sarkozy revient sur cet épisode dont les contours sont restés flous. Selon l’hebdomadaire, celui qui a perdu au premier tour de la primaire de la droite aurait simplement hurlé "PSG ! PSG !" après le but d’Edinson Cavani qui donnait alors au club de la capitale de grandes chances de qualifications (avant la désillusion des minutes suivantes).

Une manifestation de joie et une effervescence qui sont mal passées en tribune officielle, semble-t-il. Et Nicolas Sarkozy de consentir que les supporters barcelonais "ont un peu réagi, c’est vrai". Le nouveau membre du conseil d’administration du groupe AccorHotels poursuit :

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Mais on est dans un stade, pas dans un musée ! Et je n’ai pas crié: “Real Madrid !” comme les journaux l’ont écrit.

"

Au moment des faits, les médias espagnols avaient rapporté que Nicolas Sarkozy avait lancé un provocateur "Hala Madrid" peu apprécié des fans catalans l’entourant. Ce qui lui avait valu une réprimande de la part de la sécurité.

Puis, dans l'interview, Nicolas Sarkozy devient aussitôt plus philosophe et compare entre les lignes la défaite du PSG à la sienne à la primaire (ou à celle de la présidentielle de 2012). "Le sport, c’est la vie, dit-il. Et qu’est-ce que c’est, la vie ? Des épreuves, un combat permanent, rien n’est jamais acquis." Et d’ajouter, comme lorsqu’il expliquait à son retour en politique que la défaite de 2012 lui avait beaucoup appris :

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Il faut savoir perdre pour faire d’une défaite un succès. Le succès n’apprend rien; la défaite, elle, apprend tout.

"

On en pleurerait presque.

Du rab sur le Lab

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