Nicolas Sarkozy, ultra-confiant pour la primaire : "je vais tous les écrabouiller"

Publié à 07h13, le 28 avril 2016 , Modifié à 07h13, le 28 avril 2016

Nicolas Sarkozy, ultra-confiant pour la primaire : "je vais tous les écrabouiller"
Nicolas Sarkozy. © Montage via MARTIN BUREAU / POOL / AFP

Même distancé dans les sondages, même inquiété par la justice, Nicolas Sarkozy conserve une immense confiance en lui. Et s’il est revenu en politique, ce n’est pas pour faire de la figuration et remettre simplement de l’ordre dans sa famille politique. C’est bel et bien pour reconquérir l’Elysée.

Alors, même s’il n’est toujours pas officiellement candidat, le président de LR et ses soutiens envoient de multiples cartes postales montrant bien les intentions de l’ancien chef de l’Etat. Oui, il sera candidat. Et il compte bien l’emporter. Et facilement même, pense-t-il. Selon des propos que lui prête Le Parisien  ce jeudi 28 avril, face "à un élu LR", Nicolas Sarkozy a balancé, serein :

 

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Je vais tous les écrabouiller.

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Tous, ce sont ses rivaux pour la primaire de novembre, Alain Juppé, le favori des sondages en tête, dont il ne pense faire qu’une "bouchée" . Mais aussi François Fillon, qui reprend du poil de la bête dans les enquêtes d’opinion, Bruno Le Maire, qui veut jouer les troubles-fête et incarner le renouveau, ou encore NKM ou Jean-François Copé. Pour ne citer qu’eux. Car les autres multiples candidats, Nicolas Sarkozy n’en a cure. Et moque la prolifération des prétendants :

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Vous voulez quoi ? Que je sois candidat entre Geoffroy Didier et Rama Yade ?

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Au passage, au cas où cela lui aurait échappé, Rama Yade n’est pas candidate à la primaire de la droite mais directement à la présidentielle, sans passer par la qualification interne.

S’il est persuadé de "tous les écrabouiller", celui qui pense que la primaire se jouera entre lui et… lui le croit car il n’est pas "le candidat de l’establishment", comme il aime à le rappeler en faisant référence à Donald Trump. Une manière aussi de viser Alain Juppé et ses concurrents :

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Regardez aux Etats-Unis ! Ce monsieur Trump, qui est consternant, il réussit parce qu'il ne se refuse aucune outrance... (…) Plus on est le candidat de l'establishement, des élites, des médias, moins on a de chance de gagner. Je vous le dis et je vous le signe ! 

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Une référence également à celui qui accapare les médias depuis qu’il a lancé sa petite entreprise politique parallèlement à son travail de ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. "On parle de phénomène ? Mais c'est une bulle, une bulle médiatique et rien d'autre. Il ne correspond à rien", persifle encore Nicolas Sarkozy.

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