NI - NI - "Ni gouvernement, ni opposition". Olivier Besancenot, ancien candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) a dénoncé samedi 7 juillet sur Europe 1 "le discours ambigu" du Front de Gauche.
L'expression "ni-ni" a été très utilisée à l'UMP pour désigner la stratégie du parti pour les élections législatives: ni Front National, ni Front républicain. Depuis, elle est à la mode dans le milieu politique. Gilbert Collard , notamment, l'a utilisé.
"On est dans des basses eaux, on l'assume. "
Sur europe1.fr
Olivier Besancenot était l'invité d'Europe 1 ce samedi pour évoquer les enjeux de la conférence nationale de son parti, le Nouveau parti anticapitaliste, qui se tient samedi 7 et dimanche 8 juillet à huis clos à Nanterre.
Un week-end de réunion au cours duquel doit être officialisé le départ du parti du courant "Gauche anticapitaliste" (GA), mené notamment par Pierre-François Grond, ex-bras droit d'Olivier Besancenot.
Interrogé sur l'hémorragie des militants et cadre du NPA vers le Front de Gauche et le piètre score - 1,15% - de Philippe Poutou, le candidat de la gauche révolutionnaire en 2002 et 2007 répond sans fard :
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On est dans des basses eaux, on l'assume.
On est en difficulté, on l'assume aussi.
Mais on est là, toujours et bien là, y compris du point de vue des mobilisations.
"Le facteur de Neuilly adresse également quelques piques au Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon :
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Aujourd'hui la direction du Front de gauche tient un discours un peu plus ambigu [...]
On nous explique que c'est un peu le ni-ni, on n'est ni au gouvernement, ni dans l'opposition . Et pour nous, ça n'est pas le bon positionnement pour préparer les ripostes de demain.
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