On a trouvé un élu pour défendre le retour en politique de Bernard Tapie : Henri Guaino

Publié à 10h51, le 21 décembre 2015 , Modifié à 10h51, le 21 décembre 2015

On a trouvé un élu pour défendre le retour en politique de Bernard Tapie : Henri Guaino

Il est comme ça Henri Guaino, un peu anticonformiste, un peu marginal. L’ancienne plume élyséenne de Nicolas Sarkozy n’est pas de ceux qui crient au loup avec la meute. Lui aime se démarquer et, comme il le dit, "déteste les lynchages".

Alors que l’annonce du retour de Bernard Tapie en politique (il avait pourtant juré ses grands dieux qu’on ne l’y reprendrait plus ) a été critiquée de toutes parts, du PS au FN, Henri Guaino vole à la rescousse de celui qui a été député et ministre de la Ville de François Mitterrand au début des années 1990.

Invité de la matinale d’iTélé ce lundi 21 décembre, le député LR des Yvelines estime ainsi que le retour dans la sphère publique du truculent ex-président de l’OM "participera à l’animation des débats politiques". "Le système politique a besoin d’être bousculé", ajoute Henri Guaino qui trouve bien sympatoche de voir l’homme d’affaires/acteur revenir donner son avis (et vouloir rendre illégal le chômage des jeunes) tout en saluant ses combats passés contre le FN :

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C’est quelqu’un qui a toujours quelque chose à dire. Je trouve ça, je dois dire, plutôt sympathique. S’il a envie de revenir en politique, il revient en politique.

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[BONUS TRACK] "La Corse, c’est pas le Kosovo"

Le personnel politique nous gratifie régulièrement de petits courts de géographie plus ou moins précis (n’est-ce pas Gilbert Collard , ou Manuel Valls ?). Henri Guaino fait partie de ces profs de géo en herbe. Interrogé sur le discours prononcé en corse par le nouveau président nationaliste de l’Assemblée de l’Ile de Beauté, qui l’a "scandalisé", Henri Guaino nous apprend que la Corse, ce n’est pas le Kosovo. Et qu’il n’existe pas "de peuple corse". Il dit, reprochant, comme une partie de l’opposition, à l’exécutif de laisser faire et de ne pas réagir à l’arrivée au "pouvoir" des nationalistes insulaires :

 

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Nous vivons un chaos institutionnel. Ce qu’on a vu à l’Assemblée de Corse est intolérable du point de vue des principes de notre constitution. La Corse, c’est la France. Il n’y a pas de peuple corse, breton, auvergnat, il y a un peuple Français. La France est une et indivisible. Je ne comprends pas que le représentant de l’Etat n’ait pas annulé les délibérations de l’Assemblée de Corse ce jour-là. (…) Ça m’a scandalisé. Ce qui me scandalise encore plus, c’est l’absence totale de réaction des représentants de l’Etat. Il n’y a pas de dialogue sur ce registre-là, il ne peut pas y en avoir. Tout ça est absurde. C’est la France, c’est pas le Kosovo.

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Du rab sur le Lab

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