"On ne se laissera pas tondre", prévient Ian Brossat face à la volonté du gouvernement d'économiser dans le budget des collectivités locales

Publié à 19h04, le 25 avril 2014 , Modifié à 15h57, le 26 avril 2014

"On ne se laissera pas tondre", prévient Ian Brossat face à la volonté du gouvernement d'économiser dans le budget des collectivités locales
Ian Brossat (Maxppp)

ON EST PAS DES MOUTONS - "On ne se laissera pas tondre", lance Ian Brossat. L'adjoint communiste de la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, annonce à France Culture, "un certain nombre de bras de fer" avec le gouvernement qui veut sabrer onze milliards dans le budget des collectivités locales.

Manuel Valls a proposé le 8 avril, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée , de grosses évolutions des collectivités territoriales. Dans le prolongement des annonces de François Hollande du 14 janvier , son Premier ministre recommande "de réduire de moitié le nombre de régions dans l'Hexagone", et de supprimer les conseils départementaux "à l'horizon 2021". En présentant le 16 avril son plan d'économies de 50 milliards , Manuel Valls annonce notamment 11 milliards de coupes dans le budget des collectivités locales d'ici à 2017.

"Ce n'est pas ce qu'on attend d'une politique de gauche", critique ouvertement Ian Brossat, adjoint chargé du logement et de l'hebergement d'urgence à la mairie de Paris, interrogé ce 25 avril par France Culture .

Le leader des communistes parisiens avertit le Premier ministre en ces termes :

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J'entends parfois l'idée que, à Paris, on pourrait d'une certaine manière nous tondre. Je vous le dis, on ne se laissera pas tondre.

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"A chaque fois que l'on devra monter au créneau pour défendre les capacités d'investissements, on le fera, et on n'hésitera pas à mener un certain nombre de bras de fer", ajoute Ian Brossat.

Autre critique frontale au sein de la majorité, Claudy Lebreton, président socialiste de l'Association des départements de France, doute ouvertement que la fusion envisagée permette d'économiser des deniers publics.

Toujours cité par France Culture, le président du conseil général des Côtes d'Armor, qui a rencontré Manuel Valls le 22 avril, assure :

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Personne ne nous apporte la preuve que si l'on diminue des départements, si on les supprime, si on diminue les régions par deux, si on revoit la carte des communes, on va faire des économies de dépenses publiques. Personne.

"

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