Pas encore élue, Royal a un programme pour la présidence de l'Assemblée nationale

Publié à 12h31, le 07 juin 2012 , Modifié à 14h58, le 07 juin 2012

Pas encore élue, Royal a un programme pour la présidence de l'Assemblée nationale
Ségolène Royal le 13 mai 2012 (Maxppp)

Ségolène Royal a déjà une vision assez claire de ce que devra être l'Assemblée nationale sous sa présidence. D'après Le Figaro du jeudi 7 juin, celle qui rêve du perchoir depuis longtemps souhaite qu'il "redevienne le lieu où la politique se passe". Plus question notamment pour les ministres de faire des annonces dans les médias avant d'en informer le Parlement.

Pour que ce programme se réalise, encore faut-il que la candidate passe les législatives… Et que le groupe PS accepte de l'élire à la tête de l'Assemblée.

  1. La députation, ensuite le perchoir

    Sur Le Figaro

    Elle n'a jamais caché son envie de devenir présidente de l'Assemblée nationale. Le 5 avril, le Nouvel Obs avance même que François Hollande lui a promis le poste en échange de son soutien pendant la campagne. La présidente de Poitou-Charentes a donc eu le temps de mûrir son programme pour le perchoir.

    Selon Le Figaro du 7 juin, Ségolène Royal voudrait donc que:

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    [Le Palais Bourbon] redevienne le lieu où la politique se passe.

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    Et que les ministres cessent de faire leurs annonces dans les médias pour les réserver aux parlementaires lors des séances des questions d'actualité.

    Avant que son programme ne se concrétise, Ségolène Royal doit d'abord être élue députée à La Rochelle où le dissident socialiste Olivier Falorni profite de l'argument "Tout sauf Ségolène":

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    Les électeurs qui votent à droite aux élections nationales se retrouvent dans ma candidature parce qu'ils savent qu'au moins, ils auront un député présent en permanence à La Rochelle.

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    Selon le dernier sondage Ifop, la candidate est toujours en tête au premier tour (36% des suffrages contre 22% pour Olivier Falorni) mais rentre dans la zone d'incertitude en cas de duel avec le dissident socialiste (51%).

    A gauche, certains s'agacent que les sièges soient ainsi répartis à l'avance. Le 6 juin, le député PS Claude Bartolone a rappelé que le choix du perchoir dépendait avant tout  du groupe socialiste à l'Assemblée:

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    On ne peut pas proclamer des candidatures parce que le groupe socialiste et l’Assemblée nationale doivent être respectés.

    "

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