Philippe Poutou dénonce le "mépris social" de ceux qui critiquent ses habits pendant le débat

Publié à 07h22, le 06 avril 2017 , Modifié à 07h32, le 06 avril 2017

Philippe Poutou dénonce le "mépris social" de ceux qui critiquent ses habits pendant le débat
Philippe Poutou, en t-shirt et sans cravate, pendant le débat présidentiel du 4 avril sur BFMTV et CNEWS © Lionel BONAVENTURE / POOL / AFP

LE MÉPRIS - Philippe Poutou s'est peut-être fait autant d'amis que d'ennemis, durant le débat entre les 11 candidats à la présidentielle, mardi 4 avril. Son énorme tirade contre les "politiciens corrompus", Marine Le Pen et François Fillon au 1er rang sur le banc des accusés, lui vaut en effet de nombreux remerciements et louanges, mais aussi de fortes critiques en manque de "respect" et de "dignité", de la part de certains élus et éditorialistes. Mais au-delà du discours, c'est aussi sa tenue et son comportement qui en ont choqué plus d'un.

L'ancien ministre de Jacques Chirac et philosophe Luc Ferry a ainsi violemment fustigé sur Twitter un Philippe Poutou "débraillé en marcel" (ce qui n'est au passage pas exact, l'intéressé portant plutôt un t-shirt à manches longues), jugeant que ces habits concourraient à ce que les ouvriers "aillent massivement chez Le Pen". Sans y aller aussi fort, certains commentateurs médiatiques sont également allés sur ce terrain de la critique vestimentaire, s'indignant par exemple que le candidat du NPA ait pris part au débat sans cravate. Alors, la nouvelle idole des internets répond à ces attaques, dans Le Parisien jeudi 6 avril. Il dit :

"

Ce t-shirt, je le mets tout le temps. Suggérer que j'étais mal habillé, ça relève du mépris social.

"

Une réponse que Philippe Poutou avait déjà formulée, plus modérément, après le long et *un peu* gênant fou-rire des animateurs et chroniqueurs de l'émission On n'est pas couché, au moment d'aborder sa proposition phare d'interdiction des licenciements.

Sur Twitter mercredi, Philippe Poutou a par ailleurs relayé la chronique du jour de l'humoriste Guillaume Meurice sur France Inter, qui se concluait par ces mots : "Peu importe comment t'es habillé Philou : continue, ta lutte est classe."



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