Publié à 18h24, le 21 février 2013 , Modifié à 18h42, le 21 février 2013

Pierre-Yves Bournazel demande des débats télévisés entre candidats à la primaire UMP à Paris

Il est moins connu que ses adversaires mais ne souhaite pas leur laisser toute la lumière pour autant. Pierre-Yves Bournazel, candidat à la primaire UMP pour les municipales à Paris demande l'organisation de plusieurs débats télévisés avant le vote

Invité de LCI ce jeudi matin, l'élu du 18e arrondissement de Paris, a prêché pour un échange direct entre les candidats à la candidature : 

- Le temps du débat va nous permettre de mesurer qui a le plus envie d'être maire de Paris, et qui est le plus capable de porter les projets pour cette ville.

- Il faut une confrontation entre vous ? 

- Il faut des débats, je crois que vous même ou certains de vos confrères sont très intéressés. 

- Vous demandez un débat télévisé ? 

- Oui, je crois qu'il faut même plusieurs débats. 

Pour le plus jeune des candidats déclarés, c'est une des clés pour réussir la primaire : 

Il faut réussir cette primaire, parce que le candidat sera légitimé, il faut prendre le temps du débat. 

Et cela pourrait aussi lui permettre de se placer au même niveau que Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet, beaucoup plus connues du grand public : 

Je vais rattraper mon handicap de notoriété, mais je ne suis pas sur que les autres puissent rattraper mon travail de dix ans à Paris, dont cinq ans comme élu de terrain. 

Contacté par le Lab, Pierre-Yves Bournazel explique qu'il n'imagine pas ses concurrentes du moment ne pas accepter l'exercice du débat. "Quand on accepte le vote, on accepte forcement le débat", glisse-t-il. Et prend exemple sur le Parti socialiste qui "a réussi ce débat avant la présidentielle, malgré quelques accrochages". 

L'actuelle maire de Longjumeau ne porte pas ce candidat dans son coeur. Dans l'édition du Point du 21 février, elle déclare que  "ce qui est important, c'est qu'il y ait des candidatures de qualité", citant "Rachida Dati et Jean-François Legaret", avec qui "il y a de quoi faire une primaire". L'hebdomadaire précise que la candidate n'a que mépris pour le benjamin des candidats. 

Toujours marquée par le duel entre François Fillon et Jean-François Copé, l'UMP peut-elle revivre une campagne sanglante ? Pierre-Yves Bournazel n'y croit pas :

Ca n'est pas une primaire interne, c'est une primaire tournée vers les parisiens. Ca change tout. 

Celui qui part avec un certain déficit de notoriété demande aussi de pouvoir faire la course aux municipales de la même manière que la maire du 7e arrondissement et que NKM. Il explique : "Je demande la neutralité des organisateurs, pour l'égalité totale de traitement entre les candidats, la possibilité d'avoir les mêmes moyens".