Piratée dans la nuit, la fédération UMP de Paris mène l’enquête

Publié à 14h30, le 13 juin 2013 , Modifié à 14h30, le 13 juin 2013

Piratée dans la nuit, la fédération UMP de Paris mène l’enquête
Capture d'écran du "correctif" des résultats, aujourd'hui effacé du site de la fédération UMP.

Un "incident mineur". Tel est le qualificatif utilisé ce jeudi 13 juin par la fédération UMP de Paris pour expliquer au Lab le piratage de leur site, dans la nuit de mercredi à jeudi.

Peu avant minuit, un "correctif des résultats officiels de l’élection primaire ouverte pour l’alternance à Paris en 2014" annonce le recompte des voix et la défaite de Nathalie Kosciusko-Morizet.

Un faux inséré sur le vrai site qui a disparu jeudi matin mais dont voici une capture d'écran : 

 

Faut-il voir derrière ce piratage l'œuvre d'un militant mécontent des résultats ou celle d'un as de l'informatique qui n'a rien à voir avec l'UMP ?

Joint ce jeudi matin par Le Lab, un cadre de la fédération UMP ne le sait pas mais cherche à comprendre : 

Une enquête interne est en cours. Notre prestataire nous indique que c'est soit un vol interne de mot-de-passe, soit un hacking plus complexe, avec des robots. Nous tentons actuellement de remonter l'adresse IP de ces petits malins.

La fédération UMP de Paris qui ne souhaite pas donner trop d'importance à ce sabotage nocturne et entonne l'air du "Circulez, il n'y a rien à voir" : 

Il s'agit là d'un incident mineur, en pleine nuit, qui n'a eu aucune conséquence et a été réparé très vite.

"Un incident mineur", une "bonne blague assez marrante" pour ce cadre de l'UMP. Mais aussi une "intrusion malveillante" qui a conduit la fédération UMP à changer en urgence tous les mots de passe pour "relever le niveau de sécurité". 

Du rab sur le Lab

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