Publié à 12h46, le 01 décembre 2013 , Modifié à 12h46, le 01 décembre 2013

Pour Florian Philippot, les propos de Bruno Gollnisch sur l'immigration sont "très en dessous" de ce que disent les Français

Florian Philippot est ce 1er décembre l'invité de l'émission Le Supplément sur Canal Plus. En guise d'accueil, une vidéo datant du 17 novembre dernier lui est diffusée. On y voit Bruno Gollnisch, député européen Front national, parler de la situation à Marseille.

Les réglements de compte en série ? Seulement une question d'immigration, si l'on en croit Bruno Gollnisch :

Mettre de l'ordre, c'est faire en sorte justement qu'on ne règle pas ses comptes à la kalachnikov. Que la sécurité revienne. Que Marseille reste quand même une ville française.

Que ce ne soit pas seulement une ville africaine, c'est sympathique les villes africaines mais il y a le Club Med pour ça.

D'emblée, Florian Philippot prévient qu'il ne tiendrait pas les mêmes propos. Mais ne condamne pas ce que dit son collègue du FN. "Bruno Gollnisch était là bien avant moi, je serais mal placé pour lui dire de partir" du parti, répond le vice-président du FN.

Puis défend Bruno Gollnisch sur le fond de ses propos :

Il veut dénoncer le communautarisme, l'immigration massive, que tous les Marseillais vivent, c'est une réalité. [...]

Ce n'est pas ma manière de parler, parce que je parle de l'immigration massive. Et je dis qu'il y a un problème. Peut-être qu'on peut faire semblant qu'il n'existe pas, ne pas le voir. Ça ce sont les autres. Derrière ça, il y a la volonté de criminaliser et d'interdire tout débat. [...]

Florian Philippot juge ensuite Bruno Gollnisch plutôt modéré dans ses propos, si on les compare à ceux des Français :

Vous savez comment parlent les gens ? Vous savez comment parlent les Français ? Bruno Gollnisch il est très en dessous de la manière dont parlent les Français, je vous le signale quand même.