Invité vendredi matin de France Info, la plume de l'ancien président a nié toute guerre des chefs mais estimé qu'après la défaite de Nicolas Sarkozy il n'y avait effectivement "plus de chef naturel"à l'UMP.
"Il n'y a pas de guerre, il n'y a pas de chef"
Henri Guaino, candidat UMP dans la 3ème circonscription des Yvelines était interrogé vendredi 25 mai sur la guerre des chefs à l'UMP, entre Jean-François Copé, le secrétaire général du parti et François Fillon, l'ancien premier ministre.
Ni chamailleries, ni guerre des chefs. Il n'y a pas de guerre, il n'y a pas de chef. Ce n'est pas la cour de récréation.
Il n'y a pas de dispute. Tout cela est une affaire montée par la surinterprétation journalistique.
Tout le monde devrait prendre sur lui et ne pas s'énerver à tout bout de champ.
La plume de l'ancien président donne cependant raison à François Fillon, qui considère, dans une interview au Figaro, que "il n'y a plus de leader naturel à l'UMP."
C'est vrai qu'aujourd'hui il n'y a pas de chef naturel [à l'UMP]. Pour une raison simple : c'est que le chef naturel de cette famille politique s'appelait Nicolas Sarkozy et qu'il avait incarné la totalité de cette famille politique.
A lire aussi sur Le Lab : Pour expliquer sa défaite, Henri Guaino avait reproché à Nicolas Sarkozy "d'avoir trop improvisé" pendant la campagne.