Pour Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Luc Mélenchon a "des convergences sémantiques avec la droite"

Publié à 16h54, le 30 novembre 2013 , Modifié à 11h33, le 01 décembre 2013

Pour Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Luc Mélenchon a "des convergences sémantiques avec la droite"
Jean-Christophe Cambadélis sur France 3. (Capture d'écran)

Les relations sont toujours aussi difficiles entre Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche et leader du Front de gauche, et la majorité socialiste. Acerbe dans ses propos et ses critiques envers François Hollande, l’ancien sénateur socialiste est régulièrement la cible des railleries et attaques du PS.

Invité de Samedi Politique, ce 30 novembre, sur France 3 Paris, Jean-Christophe Cambadélis estime que la marche prévue ce dimanche par le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon contre la hausse de certains taux de TVA et la fiscalité du gouvernement, "a plus pour but de rabibocher ce dernier avec le parti communiste que de faire une révolte fiscale". "C’est une manifestation politique pour préparer les élections municipales et européennes", ajoute-t-il.

Mais surtout, le député PS de Paris déplore les éléments de langage utilisés par Jean-Luc Mélenchon dans ses saillies contre le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Des éléments de langage comparables à ceux de l’opposition de droite, selon Jean-Christophe Cambadélis :

Jean-Luc Mélenchon a quelquefois des convergences sémantiques, pas politiques, avec la droite. Ca le regarde. Le PS reste le combattant forcené de l'unité des forces de gauche et écologistes.

BONUS TRACK : HIDALGO N’AURA PAS BESOIN DE DELANOË

Membre de l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo, mais pas du premier cercle, Jean-Christophe Cambadélis s’est félicité de la bonne campagne menée par la candidate socialiste à la mairie de Paris.

"Donc, elle n’aura pas besoin de Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo ?" lui est-il alors demandé. Et le député de Paris de répondre :

Dans la dernière ligne droite, vraisemblablement.

Quant à Bertrand Delanoë, le maire sortant, Jean-Christophe Cambadélis estime que "soit il sera un jour ou l’autre ministre, soit il sera un recours pour telle ou telle fonction".

 

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