Pour Jean-Christophe Cambadélis, "le match retour" entre François Hollande et Nicolas Sarkozy "commence"

Publié à 14h30, le 15 février 2014 , Modifié à 14h34, le 15 février 2014

Pour Jean-Christophe Cambadélis, "le match retour" entre François Hollande et Nicolas Sarkozy "commence"
(Reuters)

REVANCHE - Il reste trois ans encore de mandat à François Hollande avant l’élection présidentielle de 2017. Mais déjà cette échéance est dans toutes les têtes et la chronique du retour de Nicolas Sarkozy ne fait que l’amplifier.

"Il va revenir. Il est déjà revenu", glisse le député PS de Paris Jean-Christophe Cambadélis au Monde daté du 16 et 17 février, analysant les apparitions de plus en plus politiques de l’ancien chef de l’Etat pour les municipales. A Paris, le 10 février, ainsi qu’à Cannes, le 14 pour adouber implicitement un candidat filloniste contre un copéiste.

Une stratégie que ne cautionnent pas les proches de Nicolas Sarkozy, selon les propos rapportés par le quotidien du soir. "Cela va trop vite et trop fort !", s’inquiète l’un d’eux tandis qu’un "fidèle" sarkozyste préconise une pause :

Il ne faut plus qu’il bouge jusqu’à la fin des élections européennes. Qu’il se fasse oublier.

Plus facile à dire qu’à faire pour Nicolas Sarkozy, comme le confie son ami et ancien ministre Brice Hortefeux :

Avec Nicolas Sarkozy, on se dit : “On fait comme on a dit” et puis à la fin, c'est lui qui décide.

Alors qu’un "conseiller d’un ministre important" raille l’envie de Nicolas Sarkozy d’être en campagne – "il est camé à l’élection, comme un toxicomane qui a eu un sevrage sévère" -, Jean-Christophe Cambadélis est persuadé que l’élection de 2017 a d’ores et déjà débuté :

Le match retour commence.

Devant ses visiteurs, Nicolas Sarkozy se montre confiant et continue de critiquer le mandat de François Hollande, qui "a le ventilateur à merde dans le gueule". Ainsi aurait-il analysé, selon Le Monde :

Il (François Hollande, ndlr) est totalement embourbé et au lieu d'attendre pour sortir des sables mouvants, il bouge tout le temps.

Le mouvement permanent, celui qui la gauche dénonçait comme "l’hyperprésident", le connait. Et les risques aussi.

Du rab sur le Lab

PlusPlus