Raffarin ne commente pas la campagne de Sarkozy, mais n’en pense pas moins

Publié à 15h25, le 26 avril 2012 , Modifié à 16h19, le 26 avril 2012

Raffarin ne commente pas la campagne de Sarkozy, mais n’en pense pas moins
Jean-Pierre Raffarin, en septembre 2011. (Maxppp)

"Si j'exprimais aujourd'hui des réserves, j'affaiblirais mon camp". Interrogé par Le Monde, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin n'a pas formulé de critiques sur la droitisation de la campagne de Nicolas Sarkozy. Le centriste de la majorité a pourtant laissé entendre qu'il en avait.

  1. Raffarin rappelle que le centre n'est pas de gauche

    Sur lemonde.fr

    Si j'exprimais aujourd'hui des réserves, j'affaiblirais mon camp, et l'affaiblissement du centre et de la droite républicaine sert le Front national et le Parti socialiste.

    Interrogé par Le Monde sur la droitisation de la campagne de l'entre-deux tour de Nicolas Sarkozy, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin use du conditionnel pour expliquer au quotidien qu'il ne fera aucun commentaire, sous peine de diviser son camp.

    Autrement dit : "oui, j’ai des réserves, mais je ne peux pas les exprimer", à tout le moins d'ici la fin du scrutin. 

    Il poursuit d'ailleurs en expliquant que :

    La meilleure façon de gagner, c'est de rassembler, dans une même famille, la droite populaire et les "humanistes". 

    Je me souviens des suites de la dispersion de la gauche en 2002, mais je reste attaché aux valeurs humanistes de notre projet. Ce qui exclut tout accord avec le FN.

    Les "humanistes", le centre donc. Il le déclarait déjà au lendemain du premier tour, le 23 avril 2012 :

    On ne gagne pas sans François Bayrou, sans le centre, sans les humanistes.

    Dans la foulée, avec Marc Laffineur, ils ont publié une tribune en ce sens sur le site lecentrenestpasdegauche.fr.

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