Selon Debré, Delaunay et Duflot "devraient être traduites devant la justice"

Publié à 22h51, le 10 janvier 2013 , Modifié à 08h20, le 11 janvier 2013

Selon Debré, Delaunay et Duflot "devraient être traduites devant la justice"
Cécile Duflot, Michèle Delaunay et Bernard Debré. (Phots MaxPPP)

"Coup sur coup, deux ministres viennent d’enfreindre la loi républicaine". Le député UMP Bernard Debré pense et écrit que Cécile Duflot et Michèle Delaunay "devraient être traduites devant la justice", dans un billet de blog intitulé "les ministres hors la loi " mis en ligne ce jeudi 10 janvier, au soir.

Le député de Paris réagit tout d'abord aux propos tenus par Michèle Delaunay le 4 janvier , dans la cour de Matignon.

Interrogée sur les déclarations de Brigitte Bardot, qui affirmait vouloir à son tour demander la nationalité russe, la ministre chargée des personnes âgées avait répliqué sur le ton de l’humour : "J'ai une longue liste de personnes que je voudrais voir en Russie (...) Cette liste, je ne la confierai que par l'intermédiaire d'un avocat. Mais j'ai du monde !"

Tout comme Alain Juppé , Bernard Debré trouve cette blague de mauvais goût et en profite pour commettre un point godwin (une référence à la seconde guerre mondiale) :  

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Ce genre de propos est inacceptable et rappelle dangereusement des listes qui circulaient pendant la Guerre et qui étaient données à la Gestapo.

Je suis atterré par les propos nauséabonds et prétentieux de Madame Delaunay, tout ministre qu’elle soit.

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Le député UMP s'attaque ensuite à la ministre du Logement, Cécile Duflot, qui a visité le 7 janvier un immeuble réquisitionné par le DAL .

Selon Bernard Debré : 

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C’est la première fois dans l’histoire de la République qu’une ministre va féliciter des hors-la-loi qui s’emparent de biens privés.

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Et le député de conclure : 

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Mesdames Delaunay et Duflot [...] devraient être traduites devant la justice, l’une et l’autre, pour atteinte grave à la démocratie.

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Agacée, Cécile Duflot a réagi sur Twitter à cette attaque du député de Paris, jugeant qu'il "dit donc n'importe quoi". Et la ministre d'ajouter : "sûrement pour se faire remarquer".

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