"Son bilan est catastrophique, mais il était prévisible. C’est la grande continuité de la politique menée par Nicolas Sarkozy." Ce lundi 6 mai, jour du premier anniversaire de l’élection de François Hollande à la présidence de la République, Marine Le Pen a ressorti son traditionnel couplet "UMPS".
Ainsi, selon la présidente du Front nationale, invitée de la matinale de LCI, la politique menée depuis un an par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault ne diffère pas de celle menée par l’UMP précédemment. Une critique également émise par Jean-Luc Mélenchon et plusieurs membres du Front de gauche.
Et Marine Le Pen de s’interroger ironiquement sur "l’opposition" de l’UMP :
D’ailleurs on se pose la question de savoir pourquoi l’UMP essaye de s’opposer au gouvernement puisque tout ce qu’ils voulaient faire, en substance, François Hollande est en train de le faire.
Prenant l’exemple de la réforme du marché du travail votée par l’Assemblée sans les voix de la gauche du PS et du Front de gauche, Marine Le Pen estime que le chef de l’Etat a réalisé le rêve de la droite et de Nicolas Sarkozy :
La dérégulation du marché du travail, Sarkozy en avait rêvé, ce sont les socialistes qui l’ont fait.
BONUS TRACK : Hollande ? "Inodore, incolore et sans saveur"
Pour ce 6 mai, jour anniversaire de l’élection de François Hollande, Marine Le Pen a jugé que le chef de l’Etat était "inodore, incolore et sans saveur".
A tel point qu’il serait, selon elle, interchangeable avec "n’importe quel autre haut-fonctionnaire" :
Il a le profil d’un dirigeant de gouvernement technique. Il pourrait être remplacé par n’importe quel autre haut fonctionnaire, on n’y verrait absolument aucune différence.