Pour Michèle Alliot-Marie, le "grand mouvement central" voulu par Juppé existe déjà : c’est le Parti populaire européen

Publié à 07h49, le 14 novembre 2017 , Modifié à 07h49, le 14 novembre 2017

Pour Michèle Alliot-Marie, le "grand mouvement central" voulu par Juppé existe déjà : c’est le Parti populaire européen
Michèle Alliot-Marie. © AFP

AU SUD-OUEST, RIEN DE NOUVEAU - Avant de rétropédaler, Alain Juppé avait fait savoir qu’il était favorable à un "grand mouvement central" avec Emmanuel Macron pour les élections européennes de 2019, le rêve de François Bayrou . Une proposition qui a aussitôt fait débat au sein de la droite à quelques semaines de l’élection du président du parti et après l’exclusion des LR pro-Macron. 

Mais Laurent Wauquiez et ses soutiens (mais pas que, puisque Maël de Calan s’y dit également opposé ) ne l’entendent pas de cette oreille. Ce mardi 14 novembre, dans une interview au Figaro dans laquelle elle estime que le président d’Auvergne-Rhône-Alpes est "le meilleur candidat", Michèle Alliot-Marie réplique à Alain Juppé. Et assure que "ce grand mouvement central existe déjà !". L’eurodéputée poursuit :

"

Il s’appelle le Parti populaire européen (PPE). Et ceux qui évoquent un "grand mouvement central" n’ont donc pas l’air de bien connaître l’histoire européenne ni celle des institutions européennes au Parlement. J’ai été élue deux fois parlementaire européen. J’ai été président du RPR et c’est moi qui, en 2000, ait fait adhérer le RPR au PPE.

"

Le PPE est le parti européen regroupant les partis de droite et de centre-droit et réunis au sein d’un même groupe parlementaire au Parlement européen. En France, sa composante actuelle est donc l’héritier du RPR, Les Républicains. Mais au sein du PPE, LR côtoie notamment le parti du très décrié Premier ministre hongrois, Viktor Orban.

Jusqu’en 2014, les eurodéputés français membres de l’UDI siégeaient avec le PPE. Mais depuis, ils ont quitté ce groupe dans lequel la présence de Viktor Orban fait débat pour rejoindre l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe.

Du rab sur le Lab

PlusPlus