Pourquoi Dupont-Aignan aura ses signatures

Publié à 19h22, le 20 janvier 2012 , Modifié à 20h09, le 20 janvier 2012

Pourquoi Dupont-Aignan aura ses signatures
Nicolas Dupont-Aignan à Paris en janvier 2012 (Maxppp)

S'il y a un candidat qu'on n'entend pas pleurer au sujet des parrainages pour la présidentielle, c'est bien le président de Debout la République. Nicolas Dupont-Aignan aura ses signatures. Bien qu’étant considéré comme un "petit candidat", le maire de Yerres ne peine pas pour recueillir un nombre suffisant de promesses. Comment ce prétendant réussi-t-il si bien à tracer son sillon ? Le Lab a enquêté et vous révèle les 6 raisons de son succès.

  1. C’est un élu local

    Sur lefigaro.fr

    <img style="float: left;" src="http://fuzu-prod.s3.amazonaws.com/6d715a61bd3608d829eb22c30c936b1a8db58533.jpeg" alt="" width="100%" height="142" />Les parrainages pour l'élection présidentielle sont donnés par des élus locaux. Et le candidat de Debout la République en est un. Il est maire et députée de l’Essonne. Ce prétendant inspire confiance aux maires et sa légitimité face aux électeurs n'est pas à discuter. 

    De plus, son parti concourrait aux européennes en 2009, ainsi qu’aux régionales de 2010 en Ile-de-France. "Or, présenter des candidats aux élections, si modestes que soient leurs résultats, est toujours perçu comme un gage de sérieux par les élus et l’opinion", rapporte le Figaro. La légitimité des urnes est donc acquise au candidat Dupont-Aignan.

  2. Il a la bénédiction de l’Elysée

    Sur BFM TV

    Etonnant ce succès de Nicolas Dupont-Aignan ? Non, pas vraiment. En effet, le candidat de DLR a le feu vert de l’Elysée.

    Alors que le FN décolle dans les sondages – Marine Le Pen est aujourd’hui à 21% des intentions de vote, à deux points de Nicolas Sarkozy - le Palais se réjouit de la candidature de Nicolas Dupont-Aignan perçue comme une entrave à la percée du FN. C'est ce que nous confie Christophe Jakubyszyn sur BFM TV. A contrario, Marine Le Pen et Christine Boutin qui n’appelleraient certainement pas à voter pour le président sortant, ont de grosses difficultés à collecter les parrainages suffisants. Par ailleurs, le report de voix de Nicolas Dupont-Aignan se ferait probablement plus sur Nicolas Sarkozy qu'ailleurs. Le Président n'a donc pas grand chose à craindre et accorde son feu vert. 

  3. Il y était presque en 2007

    Sur lejdd.fr

    Nicolas Dupont-Aignan avait failli pouvoir participer à la course à l'Elysée en 2007. A une semaine de la date limite de dépôt, il avait reçu 455 promesses de signatures et les deux tiers de manière effective. 

  4. Il est parti de bonne heure

    Sur lejdd.fr

    Nicolas Dupont-Aignan a réglé son réveil de bonne heure pour se lancer dans la bataille présidentielle. Sans doute pour éviter l’erreur de 2007 où il s'était lancé tardivement. Cette fois-ci, le maire de Yerres a annoncé la couleur dès le 21 novembre 2010, en clôture du deuxième congrès de Debout la République.

    Car le candidat de DLR ne se voile pas la face et reconnait que la course aux parrainages est un combat difficile. Ainsi à la question du JDD sur la confiance du candidat par rapport à 2007, Nicolas Dupont-Aignan se veut optimiste : "Nous les aurons. Nous sommes partis plus tôt, avec une meilleure préparation. (…) Notre petite structure repose sur un bénévolat colossal."

  5. Il est cohérent

    Sur lejdd.fr

    Contrairement à d’autres prétendants, Nicolas Dupont-Aignan n’a jamais eu la charge d’un maroquin sous le règne de Nicolas Sarkozy. Le président de DLR peut donc, en toute légitimité, revendiquer une totale cohérence dans sa démarche d’opposition au président sortant. En effet, le député de l’Essonne se place comme une alternative au FN et à l’UMP, à droite. Pour le maire de Yerres, les autres prétendants sont trop proches de l’UMP. Cette "ratatouille UMP" n'est donc pas –contrairement à lui - une solution différente proposées aux électeurs.

    EXTRAIT

    Leur projet respectif, trop proche de celui de l'Elysée, reste leur faiblesse. Seul l'emballage change. Ce qui est vrai en revanche est le fait que la ratatouille UMP est indigeste.

  6. Il a des idées tranchantes

    Sur 20minutes.fr

    Ensuite le candidat de DLR a des idées pour le moins incisives, qui ne plaisent pas à tous, mais dont les déçus de l’UMP et du FN et se satisfont grandement. Nicolas Dupont-Aignan, dont le programme sera dévoilé dimanche, a d’ores et déjà quelques certitudes. Le candidat revêt d’ailleurs la particularité de regrouper quelques-unes des "mesures-choc" que peuvent proposer certaines candidatures "mono-causales" ou extrêmes. Par exemple, le député de l’Essonne souhaite entre autres, retour au franc (comme Marine Le Pen), protectionnisme (comme Arnaud Montebourg, qui, pour l’instant soutient encore le candidat PS François Hollande), vote obligatoire et reconnaissance du vote blanc (comme le candidat des blancs).

  7. Bonus : il est sûr de lui

    Sur marianne2.fr

    Au passage, notons que contrairement aux autres petits candidats, le fondateur de Debout la République est sûr de lui. Ou du moins, c’est l’impression qu’il donne. En effet, contrairement à Christine Boutin, ou Hervé Morin, Nicolas Dupont-Aignan n’envisage pas de donner des consignes de vote AVANT le premier tour. Pour l’instant, le combat n’est pas perdu !

    EXTRAIT

    Je ne suis pas un rabatteur je suis un candidat.

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