Mercredi soir, Eva Joly s'est montrée très élogieuse à l’égard de François Bayrou sur le plateau du Grand Journal, de Canal Plus. Tactique électorale ou véritable convergence de fond ? Le Lab extrapole et vous livre cinq raisons pour lesquelles l'ancienne magistrate devrait quitter le radeau vert pour rallier le mouvement orange.
Les éloges de Joly à Bayrou
Sur Canal Plus
Mercredi soir, sur le plateau du Grand Journal de Canal Plus, Eva Joly n’a pas tari d’éloges sur François Bayrou. La candidate EELV a déclaré que son adversaire du Modem était un "homme politique courageux" et "tout à fait estimable". Pourquoi, dans ces conditions, ne pas faire campagne à ses côtés, se demande le Lab…
Pour rattraper le temps perdu
Sur leparisien.fr
En effet, en 2009, Eva Joly avait failli rejoindre le Modem avant de se laisser "séduire" par Daniel Cohn-Bendit. La candidate d’EELV a d’ailleurs confirmé mercredi, sur le plateau du Grand Journal qu’elle partageait le point de vue de François Bayrou sur l’Europe.
Pour bâtir la "République exemplaire"
Sur liberation.fr
Eva Joly partage avec François Bayrou la volonté de droiture et de transparence qui, de leur point de vue, fait tant défaut à la République de Nicolas Sarkozy. L’ancienne magistrate apprécie en effet le "combat de François Bayrou pour une République exemplaire". Le Modem, qui fait de ce point l'un de ses chevaux de bataille, a donc tout pour séduire la candidate EELV…
Pour fuir la pression écolo
Sur europe1.fr
Il y a quelques semaines, Europe Ecologie Les Verts menaçait Eva Joly de ne pas la soutenir si celle-ci ne garantissait pas qu’elle se rangerait bien derrière François Hollande au deuxième tour. Sous pression dans son propre camp, Eva Joly pourrait trouver au Modem un environnement plus accueillant…
Parce qu'elle est toujours en rase campagne
Sur lefigaro.fr
La campagne d’Eva Joly ne décolle décidemment pas. Avec son mauvais score - stationnaire - dans les sondages, les attaques venant de son propre camp, sans parler du cafouillage de l’accord avec le PS, il faut se rendre à l’évidence : avec les "écolos"ça ne colle pas. Pourquoi, dans ces conditions, ne pas tout plaquer pour aller voir ailleurs ?
Parce que d'autres Verts sont passés à l'orange
Sur liberation.fr
Du Vert à l'orange, il n'y a parfois qu'un pas : Jean-Luc Benhamias et Yann Wehrling l'ont prouvé en quittant le mouvement écologiste pour rejoindre les rangs centristes. Ex-ministre de l'Environnement, Corinne Lepage s'était également rapprochée de François Bayrou en 2007, avant de quitter le giron du Béarnais en 2010. Et si Eva Joly complétait cette liste ?
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