Quand Bruno Roger-Petit était surnommé "O2 : opportuniste odieux" au PS

Publié à 13h03, le 06 septembre 2017 , Modifié à 13h06, le 06 septembre 2017

Quand Bruno Roger-Petit était surnommé "O2 : opportuniste odieux" au PS
Bruno Roger-Petit, le nouveau porte-parole de l'Elysée. © DANIEL JANIN / AFP

Le 29 août dernier, Bruno Roger-Petit franchissait le Rubicon pour devenir porte-parole de l’Elysée . En s’exposant de la sorte, l’ancien éditorialiste politique – et sportif à ses heures perdues – se doutait que certaines archives gênantes réapparaîtraient. Après l’édito incendiaire contre Bruno Le Maire , L’Express a trouvé encore plus croustillant. Dans son édition du 6 septembre, l’hebdomadaire a exhumé les traces de vie politique dans le passé de Bruno Roger-Petit.

"Bruno Roger-Petit a connu d’autres engagements politiques avant d’être embauché par le Président", écrit L’Express. "Notamment auprès d’Arnaud Montebourg, qu’il a suivi du Nouveau parti socialiste (courant du PS) au mouvement Rénover maintenant, en tant que conseiller politique". A l’époque, Bruno Roger-Petit a même voulu être candidat pour les législatives de 2007. En vain.

Un proche d’Arnaud Montebourg, joint par le Lab, confirme cette information. "Il nous conseillait par rapport aux médias", ajoute un ancien compagnon de l’ancien ministre de l’Économie. Ce dernier assure que Bruno Roger-Petit a tout fait pour "obtenir des investitures" :

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Il a surtout intrigué auprès de beaucoup de monde pour obtenir des investitures. N’obtenant jamais satisfaction, car personne n’avait confiance en lui, il n’a eu cesse d’utiliser les médias dans lesquels il s’exprimait pour régler ses problèmes personnels. Résultat, on a eu droit à dix années de vindicte odieuse, jamais tempérée ni vérifiée. Il était surnommé O puissance 2 : 'Opportuniste odieux'.

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L’échec n’a en tout cas pas découragé Bruno Roger-Petit qui a fini par décrocher un poste auprès du chef de l’Etat.




 

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