Quand François Hollande défendait déjà les soldats français fusillés pour l'exemple, avec Lionel Jospin contre Jacques Chirac

Publié à 18h05, le 07 novembre 2013 , Modifié à 18h25, le 07 novembre 2013

Quand François Hollande défendait déjà les soldats français fusillés pour l'exemple, avec Lionel Jospin contre Jacques Chirac
(Reuters)

Pour la présentation des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, François Hollande a annoncé qu'une place allait être réservée aux soldats français fusillés pendant la Première Guerre mondiale au musée de l'Armée à l'Hôtel des Invalides à Paris.

Une initiative qui a fait polémique par le passé. 

Les fusillées "pour l'exemple"sont environ 650 soldats fusillés pour des faits relevant de la désobéissance militaire durant le premier conflit mondial.

En 1998, Lionel Jospin, alors Premier ministre, avait souhaité que ces soldats "réintègrent pleinement notre mémoire collective nationale." Un hommage jugé inopportun par le chef de l'Etat, Jacques Chirac, qui ne souhaitait pas "la réhabilitation de mutins au moment où la nation commémore le sacrifice de plus d'un million de soldats français qui ont donné leur vie entre 1914 et 1918 pour défendre la patrie envahie", écrivait Libération

Et à l'époque, c'est François Hollande, premier secrétaire du PS, qui était monté au créneau pour défendre son Premier ministre. Il avait estimé que la polémique était "médiocre", en regrettant que "Jacques Chirac ait pris la tête de ce combat-là".

Depuis, Nicolas Sarkozy, cité ce jeudi par le chef de l'Etat, avait aussi salué la mémoire de ces hommes.

Cette fois, à l'Elysée, devant 500 personnes, président de la République, a fait part de son souhait de n'oublier "personne" dans la commémoration : 

Je souhaite au nom de la République qu'aucun des Français qui participèrent à cette mêlée furieuse ne soit oublié.

(...)

Cent ans plus tard, il nous revient d'aborder dans un esprit de réconciliation cette douloureuse question des fusillés.

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