LA GROSSE ANALYSE - François Hollande a lutté pour conquérir le pouvoir, et s'est ensuite laissé aller une fois à l'Elysée. Ses kilos en trop en attestent. Voilà la théorie, énoncée lundi 22 avril sur l'antenne de LCI, par le conseiller en communication Claude Posternak.
Claude Posternak affirme même qu'il est possible de "comprendre la politique de Hollande à travers ses kilos". Et c'est plus sérieux qu'on ne peut le penser selon lui.
Il s'explique sur le plateau de LCI :
Ce qui avait frappé lorsqu'il se déclare candidat en 2011, ce qui frappe c'est "oh la vache ! Qu'est-ce qu'il a maigri !"
Pourquoi il avait maigri ? Parce qu'il faut donner le sentiment quand on entre en campagne d'être un homme nouveau, donc il envoyait ce message. Mais ça veut dire qu'il a fait l'effort !
D'aucuns l'ont remarqué, François Hollande a repris du poids depuis son accession au pouvoir. Et c'est un mauvais message envoyé aux Français par le président de la République, selon Claude Posternak :
Il donne le sentiment que l'effort qu'il a fait pour prendre le pouvoir, il ne met pas le même effort pour guider le pays dans la crise. [...] C'est ces messages qui sont envoyés sur le manque d'autorité, le manque de fermeté etc...
Voir la vidéo :
Claude Posternak, qui est-il ? Président de la Matrice, agence de communication qui conseille des marques comme Citroën, EDF, ou Bjorg, il a très officiellement chapeauté la communication de la campagne primaire de l’ancienne patronne de Solférino, comme le racontait Le Mondeen juillet 2011.
Quels sont ses réseaux ? Cet homme de com' compte nombre de ses proches au Parti socialiste. Notamment Martine Aubry, ancienne première secrétaire du parti, et surtout adversaire de François Hollande pendant la primaire socialiste. La période lors de laquelle François Hollande avait frappé les esprits en perdant du poids.
Claude Posternak n'hésite pas à se présenter aux journalistes comme l'ami de la maire de Lille. Lui qui la connaît bien, puisqu'ils passent souvent leurs vacances ensemble, est également un de ses conseillers. Mais pas "gourou" pour autant, comme il le déclarait à Sud-Ouest en juillet 2011 :
Je la connais depuis l'époque où Michel Rocard était à Matignon. Elle n'a pas besoin de gourou, elle a une façon de faire de la politique différente des autres, elle ramène un peu plus d'authenticité.