Serge Letchimy a fait bondir l'Assemblée nationale mardi. Le député de Martinique a mis mardi le feu aux poudres en accusant le ministre de l'Intérieur d'encourager "des idéologies qui ont donné naissance aux camps de concentration au bout du long chapelet esclavagiste et colonial".
Héritier politique d'Aimé Césaire, "fils d'une terre de souffrance", "originaire d'un pays qui a fait l'objet de distinction raciale et d'oppression, je ne pouvais pas me taire", il est surtout un homme politique au sang chaud.
Vous avez dit Serge Letchimy ?
Né le 13 janvier 1953 à Gros Morne , en Martinique, Serge Letchimy est urbaniste de formation.
En 2001, il succède à Aimé Césaire à la mairie de Fort de France de 2001 à 2010.
Il est actuellement député de la Martinique depuis 2007, apparenté au groupe socialiste, radical, citoyen ainsi que président du Conseil régional de Martinique depuis le 26 mars 2010.
François Hollande lui a rendu visite le 20 janvier dernier.
A lire : un portrait de lui en 2010 dans les colonnes de l'Express .
Celui qui met feu à l'Assemblée
Sur publicsenat.fr
"Vous portez une idéologie qui a donné naissance aux camps de concentration". C'est la phrase lancé par Serge Letchimy à Claude Guéant lors des questions au gouvernement. Et elle a mis le feu à l'Assemblée nationale. Indignés, François Fillon et ses ministres ont quitté, outrés, l'hémicycle.
Un homme au sang chaud
Sur youtube.com
Dans cette vidéo mise en ligne sur YouTube le 26 décembre dernier, le président du conseil régional de Martinique s'enflamme virilement :
"
Si vous avez un compte personnel à régler avec moi, réglons le d'homme à homme. (en créole) Où tu veux, quand tu veux !
"Alerte Godwin à l'assemblée
Sur Le Lab
"Vous portez une idéologie qui a donné naissance aux camps de concentration" a lancé ce mardi après-midi le député apparenté socialiste Serge Letchimy à Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, lors des questions au gouvernement. Chose rarissime, François Fillon et ses ministres ont quitté, outrés, l'hémicycle.
Le Lab partage avec vous les remous politiques provoqués par ce spectaculaire incident de séance.
>> Cliquez ici pour lire cet article sur Le Lab