Rachida Dati : "Si François Fillon est battu, il n'a plus rien !"

Publié à 10h49, le 11 mai 2012 , Modifié à 11h12, le 11 mai 2012

Rachida Dati : "Si François Fillon est battu, il n'a plus rien !"
Rachida Dati, en déplacement aux côtés de Nicolas Sarkozy, pendant la campagne 2012 (photo Reuters)

"Si je me présente contre François Fillon, il y a un risque qu'il soit battu, et si il est battu, il n'a plus rien." La maire du 7è arrondissement de Paris, qui souhaite bénéficier d'une investiture de l'UMP à Paris, joue des coudes et passe à la phase "menaces" contre François Fillon, lui aussi engagé dans cette bataille.

  1. "J'ai pas peur de grand chose ..."

    Sur publicsenat.fr

    "Si je me présente contre François Fillon, il y a un risque qu'il soit battu, il suffit que je me maintienne au deuxième tour.
    Et si il est battu, il n'a plus rien, il n'a plus qu'un statut d'ancien premier ministre."

    Rachida Dati mènera la bataille des investitures jusqu'au bout, et fait encore monter un peu plus les enchères.

    Invitée ce vendredi 11 mai de la matinale de Public Sénat, la maire du 7è arrondissement, qui ne bénéficie pour l'heure d'aucune investiture de l'UMP pour les législatives malgré ses desiderata, passe à la séquence menaces contre l'ancien premier ministre François Fillon, investi à Paris.

    Et Dati d'insister sur son poids au sein de l'UMP :

    "Je n'ai pas révélé toutes les propositions que l'on m'a fait depuis un an".

    Voici la vidéo de l'interview, la question sur les législatives est posée vers 5' :

    Dans son édition du 11 mai, Le Figaro explique qu'un accord pourrait être trouvé entre Dati et l'UMP :

    Un poste au sein du comité de pilotage de l'UMP pourrait être proposé à l'eurodéputée.

    Aucun doute, au vu de l'interview de Dati sur Public Sénat : les enchères sont lancées, mais Dati ne renoncera pas sans avoir fait monter les enchères ...

    A noter :

    Cet entretien a également été l'occasion, pour l'ancienne Garde des Sceaux, de critiquer le "style" du président Hollande, qu'elle accuse de prendre le contre-pied systématique de Nicolas Sarkozy.

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