Coup de sang de Lionel Tardy, en se connectant sur son profil Twitter, jeudi soir à Annecy (Haute-Savoie). "Je ne comprends pas que les journalistes relayent ainsi la vidéo de Nicolas Sarkozy qui taquine un jeune journaliste" confie-t-il au Lab.
A la lecture de ses tweets enflammés, nous avons joint un député UMP très en colère contre "les gars qui buzzent tout le temps".
"C'est pas le nouveau casse-toi pauvre con"
Sur twitter.com
18H, à Annecy. Lionel Tardy, député de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie jette un oeil à son fil Twitter sur son iPad. Un tweet d'un journaliste du Nouvel Observateur attire son attention.
Sarkozy à un (jeune) journaliste : "Qu'est-ce que vous voulez que j'ai à foutre de ce que vous dîtes, couillon va !"bit.ly/zNKLWr
— Tristan Berteloot (@Tristan_NvelObs) Mars 15, 2012
Le député s'engage dans un tweetclash avec ce journaliste, estimant notamment que relayer cette vidéo ainsi est "minable ".
@Tristan_NvelObs ... tout est bon pour buzzer sur @NicolasSarkozy même avec une vidéo bon enfant ! Bravo les journalistes !
— Lionel TARDY (@DeputeTardy) Mars 15, 2012
Un autre internaute rentre dans la danse. Le député s'énerve et le qualifie de "pauvre gars ". Un jeune militant Modem puis le PS des Bouches-du-Rhône essuient également la mauvaise humeur de l'élu de la République.
Le Lab lui a donc passé un coup de fil pour s'assurer que son compte n'avait pas été piraté et comprendre les raisons de sa colère. Verbatim de notre entretien téléphonique avec Lionel Tardy.
"
Il faut arrêter avec cette vidéo. Ce n'est pas le "nouveau casse toi pauvre con". Quand on voit la tête du journaliste qui interpelle Nicolas Sarkozy, il a 16 ans, il est tout puéril ! On ne sait même pas s'il est accrédité. Et il lui pose une question complètement hors sujet avec le déplacement du chef de l'Etat.
Et après les journalistes font leur buzz du jour, comme si c'était le sujet le plus important du jour, ou même l'affaire du siècle. C'est ridicule.
"Sarkozy à un journaliste "Et oh couillon va!"
Sur lelab.europe1.fr
"Qu'est ce que vous voulez que j'ai à foutre de ce que vous me dites" s'est exclamé jeudi 15 mars Nicolas Sarkozy devant un journaliste qui lui demandait une réaction après la visite surprise des ouvriers de Florange à son QG de campagne.
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