Régionales : le gros revirement de Jean-Christophe Lagarde au sujet de Laurent Wauquiez

Publié à 21h04, le 23 juin 2015 , Modifié à 21h19, le 23 juin 2015

Régionales : le gros revirement de Jean-Christophe Lagarde au sujet de Laurent Wauquiez
© Montage le Lab via AFP

REALPOLITIK - C'était un secret de polichinelle, c'est désormais officiel : l'UDI et le parti les Républicains ont signé un accord dans le cadre des régionales de décembre 2015. Le parti centriste permet ainsi à Hervé Morin d'être tête de liste en Normandie, à Philippe Vigier de l'être dans le Centre-Val-de-Loire et à François Sauvadet de mener l'offensive en Bourgogne-Franche-Comté. 

Mais un nom avait longtemps posé problème au patron de l'UDI : Laurent Wauquiez en Rhône-Alpes-Auvergne. En février dernier, sur France Info, il disait ceci à propos du secrétaire général de Les Républicains :

"

Il y a un problème de ligne politique : si c'est Michel Barnier qui est désigné par l'UMP, nous avons des lignes politiques similaires et donc nous pouvons parfaitement faire une liste commune. Si c'est Laurent Wauquiez, qui a marqué une droitisation extrême au cours de ces derniers mois et de ces dernières années, nous ne pourrons pas être sur la même liste. 

"

Une menace qu'il avait répétée sur Sud Radio le 10 février en confirmant qu'il y aurait bien une liste UDI contre le maire de Puy-en-Velay si celui-ci était choisi par feu l'UMP. 

Sauf qu'en politique, les revirements arrivent. Du coup, ce 23 juin, plus aucun problème pour Jean-Christophe Lagarde de faire liste commune avec Laurent Wauquiez.

Et pour justifier ce revirement, il reprend un gimmick qui fait penser à quelqu'un d'autre : Laurent Wauquiez a changé.

Invité d'iTélé, le patron de l'UDI explique ceci :

"

Il sera tête de liste en région Rhône-Alpes Auvergne mais j'observe aussi que ces dernières semaines, ces derniers mois, y compris dans sa région, il a plus pris en considération les centristes. Il a dû changer puisqu'il explique que le centre est nécessaire à la majorité dans cette région et je m'en réjouis.

"

Et Jean-Christophe Lagarde de continuer : 

"

Il y a quelques semaines, il expliquait que la droite seule pouvait tout gagner, et aujourd'hui, il se rend compte qu'il y a besoin de faire un projet ensemble. Il a changé.

"

Pas de nature à renforcer le leadership du patron de l'UDI, *légèrement* mis de côté pendant les négociations

Du rab sur le Lab

PlusPlus