Renseignement : Nicolas Sarkozy estime que la sécurité doit primer sur certaines libertés

Publié à 19h05, le 22 avril 2015 , Modifié à 19h05, le 22 avril 2015

Renseignement : Nicolas Sarkozy estime que la sécurité doit primer sur certaines libertés
© FRANCOIS GUILLOT / AFP

LIBERTÉS CHÉRIES - Plus de sécurité sans toucher aux libertés ? C’est toute la question qui traverse la loi sur le renseignement discutée actuellement. Et pour Nicolas Sarkozy, en déplacement avec Eric Ciotti pour soutenir Christian Estrosi ce mercredi 22 avril à Nice, les Français doivent faire "un effort" et accepter de renoncer à certaines libertés s’ils veulent plus de sécurité. En somme, la sécurité doit primer sur certaines de ces libertés.

Ainsi le président de l’UMP a-t-il expliqué :

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Je crois qu'il faut accepter cette idée simple que dans la période de véritable guerre vis à vis d'un certain nombre d'individus prêts à tout contre notre société et notre civilisation, il faut accepter que la sécurité prime sur un certain nombre d'autres règles.

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Et le successeur de Jean-François Copé rue de Vaugirard de poursuivre aussitôt, voulant modérer son propos liminaire :

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Il ne s’agit pas de renoncer à nos libertés mais il y a un effort à faire. Chacun peut bien le comprendre. Fermeté, vigilance, mobilisation de tous les instants, tout doit être fait pour assurer la sécurité des Français.

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Un passage isolé par BFM TV :


Un thème qui doit faire consensus pour l’ancien chef de l’Etat, prêt à soutenir le gouvernement de Manuel Valls. "Et chaque fois que le gouvernement ira dans ce sens, nous le soutiendrons", conclut-il.

Pourtant, selon Le Canard Enchaîné de ce 22 avril, Nicolas Sarkozy a ordonné à ses troupes de s’opposer à la loi sur le renseignement. "Le président nous a fait savoir qu’il ne fallait rien lâcher face au FN. Donc qu’il fallait éviter le consensus avec la gauche et cliver", rapporte à l’hebdomadaire un parlementaire UMP.

Si plusieurs élus UMP s’apprêtaient à voter le texte, certains sont en pointe de l’opposition. Comme le député Pierre Lellouche qui évoque une "parabole de Germanwings" pour expliquer sa critique de ce texte.

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