Résultats régionales - Jean-Marie Le Guen se rassure : "Aucune région ne donne une majorité au FN"

Publié à 21h56, le 06 décembre 2015 , Modifié à 22h46, le 06 décembre 2015

Résultats régionales - Jean-Marie Le Guen se rassure : "Aucune région ne donne une majorité au FN"
© Capture d'écran TF1

MÉTHODE COUÉ - Au soir du premier tour des élections régionales, le bilan n'est franchement pas folichon pour le PS. Dimanche 6 décembre, le Parti socialiste est troisième au plan national (22,6%, derrière le FN aux alentours des 30% et LR à 27,1%) mais aussi dans de nombreuses régions. Alors, certains se rassurent comme ils peuvent. C'est le cas de Jean-Marie Le Guen.

Avec Stéphane Le Foll, le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement est l'un des deux seuls membres du gouvernement missionnés pour arpenter les plateaux télé et radio pour porter la parole socialiste. Sa première intervention, il la fait sur France 2 juste après l'annonce des premières estimations. Juste avant 20h15, il explique évidemment que "nous vivons un moment d'une exceptionnelle gravité" face à cette victoire du FN, qui sort en tête dans six régions. Mais aussitôt, il ajoute :

 

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Il va y avoir un second tour et donc les choses ne sont pas jouées. Et ce second tour, il y aura effectivement des triangulaires, une présence du Front national. Mais dans aucune de ces régions, le Front national n'est en mesure de l'emporter avec plus de 50% [des voix]. Il n'y a aucune région qui donne une majorité au Front national.

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Certes. Marine Le Pen et Marion Maréchal-le Pen (respectivement en Nord-Pas-de-Calais - Picardie et en Paca) dépassent tout de même les 40% des voix et Florian Philippot (en Alsace-Champagne-Ardennes - Lorraine) est aux alentours des 35%.

Précisons également que, pour les élections régionales, il n'est pas nécessaire d'atteindre la majorité pour gagner : il s'agit d'une élection à la proportionnelle. Les sièges des conseils régionaux sont donc distribués en fonction du score des listes, avec en sus une prime de 25% à la liste arrivée en tête. Ce qui sent très bon pour le Front national. 

Mais tant qu'ils n'ont pas la majorité, n'est-ce pas...

Avec un autre argument, une partie des cadres de Solférino ont aussi cherché à voir le verre à moitié plein. Ceux-là ont avancé que le total des voix des partis de gauche laissaient entrevoir un second tour moins catastrophique que le premier, où ils étaient très largement désunis. Dans la bouche de Stéphane Le Foll, cela donne :

 

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Le total de la gauche est en fait le premier parti de France.

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Du rab sur le Lab

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