COUP DE PRESSION - Jean-Marc Ayraut poursuit, ce mardi 27 août, ses consultations des partenaires sociaux sur la réforme des retraites en gestation. Et Jean-Claude Mailly, le secrétaire général du syndicat Force ouvrière, a annoncé la couleur et la tonalité du message qu’il veut faire passer au Premier ministre, alors que le gouvernement a donné des gages au MEDEF.
Invité d’Europe 1, ce mardi, le syndicaliste a déclaré ne pas vouloir "se laisser impressionner" et vouloir "défendre ses positions", notamment sur le nombre d’années de cotisations ou l’âge légal de départ à la retraite :
Je ne peux pas accepter que les prochaines générations soient condamnées à travailler 43 ans, partir en retraite à 66 ou 67 ans. Après, on discutera des autres points.
Des revendications qui lui faisaient ajouter :
Je lui rappellerai ce qu'à dit Pierre Mauroy en 2010, quand la retraite à 60 ans a été remise en cause. Il a expliqué au Sénat qu'on n'avait pas le droit d'abolir l'Histoire.
Je lui demanderai s'il se situe dans la lignée de Pierre Mauroy ou de François Fillon.