Le monde du cinéma français est agité par la politique. L'affaire Depardieu déchire acteurs et actrices, avec Obélix dans le rôle principal, entouré de Philippe Torreton, Catherine Deneuve, Fabrice Luchini ou encore Gad Elmaleh.
Mais une autre question pose également problème : la convention collective de la production cinématographique.
Devant le conseil national des professions du spectacle, Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, a approuvé la procédure d'extension de la nouvelle convention collective du cinéma. Un texte qui encadre la durée du travail et prévoit une augmentation de la grille des salaires. Il n'a été signé que par un seul syndicat patronal, l'API, composé des grands circuits, Gaumont, UGC, Pathé, MK2.
Une décision qui déclenche la colère de certains professionnels, dont Robert Guédiguian. Celui qui a été un soutien de Jean-Luc Mélenchon explique dans Le Monde, avoir une "impression désastreuse de louvoiement chez les ministres socialistes" :
Sur le fond, je crois qu'il y a une méconnaissance du dossier. Les ministres ont tendance à rencontrer les hautes sphères, les grands patrons.
Et de donner un conseil à la ministre :
Aurélie Filippetti devrait discuter davantage avec des jeunes réalisateurs et des producteurs indépendants.