PLAN DE CARRIÈRE - Ne vous méprenez pas, être candidat à la primaire qui doit désigner le candidat de la droite pour la présidentielle de 2017 ne signifie pas obligatoirement vouloir être président de la République. Enfin, pas forcément dès 2017.
Fort de la jurisprudence Valls, Montebourg, Baylet, Royal, tous candidats à la primaire de la gauche en 2011 et devenus ministres du quinquennat Hollande, Geoffroy Didier s’est lancé dans la course pour briguer un maroquin ministériel. C’est ce que révèle Le Point , ce mercredi 8 juin, à propos du vice-président du conseil régional d’Ile-de-France. Ainsi a-t-il confié sa stratégie à sa présidente de région Valérie Pécresse :
"Si je veux être ministre, je n’ai pas le choix.
"
Voilà donc la raison pour laquelle il s’est, à la grande surprise de son (ex ?) mentor Brice Hortefeux et de Nicolas Sarkozy, déclaré candidat à la primaire. Une trahison ? Il le revendiquerait presque, arguant que Nicolas Sarkozy en son temps a aussi "tué le père". "Si je reste bien sage en étant un jeune sarkozyste, je n’aurai rien", renchérit celui qui a cofondé La Droite forte, ce courant pro-Sarkozy, avec son acolyte Guillaume Peltier. Et d’ajouter :
"Ce que je fais, Sarkozy l'a fait. Comment pourrait-il me reprocher de faire ce que lui-même a fait ?
"
[BONUS TRACK] Serial killer
Pour "ringardiser" la vieille garde de LR, Geoffroy Didier a décidé de s’émanciper et donc de "tuer le père", comme il le dit lui-même. Mais il n’y a pas que le père Sarkozy que le jeune ambitieux veut court-circuiter, il veut leur peau à tous. Ainsi lâche-t-il en mode serial killer :
"Je veux tuer le père, tous les pères. Et le grand-frère, Guillaume Peltier.
"