Sarkoleaks: des "pratiques détestables", mais "dans l'air du temps" selon Rachida Dati

Publié à 10h51, le 05 mars 2014 , Modifié à 11h15, le 05 mars 2014

Sarkoleaks: des "pratiques détestables", mais "dans l'air du temps" selon Rachida Dati
Capture Dailymotion

C'EST TELLEMENT 2012 LES ENREGISTREMENTS - Rachida Dati a, à plusieurs reprises, assisté à des réunions avec Patrick Buisson. Mais la publication de ses propos ne l'inquiète pas. Ce sont surtout les "pratiques détestables" dont a fait preuve l'ancien conseiller de Nicolas Sarkzoy, et ses conséquences sur la vision de la politique, qui chagrinent l'ancienne Garde des Sceaux.

Interrogée sur RTL ce 5 mars, Rachida Dati fait une comparaison avec la littérature politique :

Ces pratiques sont tout aussi détestables que toutes ces personnes qui écrivent des livres, qui trahissent tout, qui révèlent tout au mépris des personnes, et même au mépris des fonctions qu'elles ont elles-mêmes exercées. Je me souviens des hommes ou des hommes politiques qui écrivent des livres et qui révèlent la teneur de certaines réunions qui sont confidentielles.

Il ne faut pas s'étonner que les institutions, que les autorités, que les valeurs morales soient totalement affaiblies.

Rachida Dati fait-elle référence à Rama Yade, qui a été jusqu'à recopier des SMS de journalistes reçus lorsqu'elle était ministre ? Elle ne dira pas dans cette interview si c'est bien de son ancienne collègue du gouvernement qu'elle parle. Et semble incriminer tout le monde ou presque en estimant que ces pratiques sont "dans l'air du temps" :

C'est dans l'air du temps. Après on dit 'c'est bizarre les hommes politiques ne sont crédibles, l'autorité n'est plus respectée, les institutions sont totalement affaiblies. Ce genre de pratiques ça affaiblit totalement. Après il ne faut pas s'étonner qu'on ne vote plus pour nous ou qu'on nous dise 'Tous pourris', 'vous êtes des nuls'...

Bonus Track :

Selon Rachida Dati, Jean-François Copé a raison de se défendre face aux accusations del'Express. L'ancienne ministre de la Justice estime que le nom du président de l'UMP a été traîné dans la boue :

On avait le sentiment ces derniers temps, que finalement Copé, son nom devenait une injure en soi.

Du rab sur le Lab

PlusPlus