Sarkoleaks : Henri Guaino veut punir la taupe

Publié à 10h18, le 05 mars 2014 , Modifié à 13h35, le 05 mars 2014

Sarkoleaks : Henri Guaino veut punir la taupe
Henri Guaino à l'Assemblée nationale en novembre 2013 (Maxppp).

Sa première réaction à l'annonce du Sarkoleaks a été de parler d'un "viol". Invité de France info ce 5 mars, Henri Guaino réitère ses propos, ajoutant que, selon lui, Nicolas Sarkozy a "le sentiment d'avoir été trahi" par Patrick Buisson, "parce qu'il l'avait choisi, il pensait qu'il y avait avec lui un lien sinon d'amitié, au moins de confiance".

Surtout, le député des Yvelines très proche de l'ancien président estime qu'il ne faut pas "laisser impuni ce genre de comportement". Celui de Patrick Buisson, qui a enregistré des heures et des heures de conversation avec l'ex-président à son insu, mais aussi celui de la taupe. Il vise ainsi celui ou celle qui a transmis à la presse les enregistrements, saisis chez l'ex-conseiller officieux lors d'une perquisition dans le cadre d'une autre affaire, celle des sondages de l’Élysée :

Si j'ai bien compris, ces bandes ont été saisies lors d'une perquisition judiciaire à propos de l'affaire des sondages. Elles n'avaient rien à voir avec l'affaire en question, la justice ne pouvait donc pas les utiliser mais elles étaient détenues par la justice. Je voudrais savoir comment ces bandes sont passées du circuit judiciaire aux journaux qui les publient.

Henri Guaino ajoute que la taupe est "quelqu'un qui a volé les bandes pour les donner à la presse", qu'il s'agit d'une "violation de la loi" et que cela "mérite une sanction très lourde" :

J'espère qu'il y aura une enquête sur cette fuite qui est absolument scandaleuse.

Interrogé quelques heures plus tard sur Europe 1, Henri Guaino poursuit dans sa recherche de la fuite:

Je m'interroge sur l'origine. Je ne pense pas que ce soit monsieur Buisson lui même qui avait juré ses grands dieux qu'il n'avait jamais enregistré le président de la République et ses collaborateurs. Mais j'aimerais savoir quel rôle a pu jouer la police, la justice.

Et d'évoquer les différentes pistes possibles :

Est-ce que la police ou la justice ont joué un rôle ou est-ce que des gens, des personnalités, dans le circuit judiciaire, ont joué un rôle dans la divulgation de ces informations ? Où est-ce que c'est une voie privée, une vengeance ?

>> Retrouvez sur le Lab les épisodes un et deux du Sarkoleaks.

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