Sarkozy, l'histoire sans fin

Publié à 11h21, le 02 février 2012 , Modifié à 17h38, le 02 février 2012

Sarkozy, l'histoire sans fin
Nicolas Sarkozy en visite dans l'Essonne, jeudi. (Capture LCI)

Et si la posture du président Sarkozy était bien plus critique qu'il n'y paraît... Pour notre blogueur Guy Birenbaum, en tardant à se présenter alors que tout le monde sait qu'il est candidat, le président sortant prend un risque énorme.

  1. Les tortues ne gagnent que dans les fables

    Étrange campagne électorale, menée sur un faux rythme.
    Avec un président qui dissimule - de plus en plus mal - sa candidature, en obligeant ses ministres, dont les premiers d'entre eux (Alain Juppé, François Fillon) à la/le défendre sur les plateaux des chaînes de télévision.
    Du coup, à défaut d'une campagne électorale de terrain, ponctuée de vrais meetings du président sortant et surtout de propositions neuves, c'est encore sur les plateaux de télévision et plus largement dans les médias que s'organisent la confrontation et le choc des egos (Aubry/Fillon ce soir).
    Nicolas Sarkozy va pourtant devoir sortir de l'ambiguïté.
    Cesser les faux déplacements présidentiels en province, ponctués de discours subliminaux. Arrêter les émissions "en tant que président" dans lesquelles c'est évidemment le candidat qui s'exprime. Parler enfin franchement aux français, et plus à des journalistes ou à des politiques triés sur le volet, dans des "off" organisés qui ne trompent personne ; un coup le storytelling du déprimé, le lendemain celui de l'enjoué, le surlendemain le même à la limite de l'arrogance voire de la suffisance
    Outre que cela devient répétitif, Nicolas Sarkozy prend un risque. Plus il retarde son annonce, plus il prend le risque que son entrée "officielle" en campagne, déjà évidente pour tous, n'ait que peu d'effets réels dans l'opinion et même qu'elle se dégonfle vite.
    En effet, si quelques jours après son annonce de candidature, le candidat Sarkozy ne décolle pas du plancher où il stagne dans les enquêtes d'intentions de votes, la remontée qu'il envisage visiblement comme certaine et évidente risque d'être bien compliquée.
    Les tortues ne gagnent les courses que dans les fables...

  2. Ça a failli être pour aujour'hui...

    Sur LCI

    Alors que bon nombre de membres de la majorité presse Nicolas Sarkozy de se déclarer candidat à sa propre succession, le chef de l'Etat a failli franchir le pas ce jeudi... face à un ouvrier du bâtiment.

    La scène s'est déroulée lors d'un déplacement à Mennecy, dans l'Essonne. Et si le président de la République n'est pas allé au bout de sa confidence, la faute en revient aux caméras et journalistes qui l'accompagnaient.

    Voir ici cette drôle de scène
     

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