"Je suis très impressionné...": Le candidat-président a pratiqué l'ironie, ce jeudi 26 avril, sur France Inter, pour réagir à l'éditorial très critique du Monde sur son attitude avec le Front national.
"Y'a un bréviaire, y'a un catéchisme, Le Monde, alors on s'incline.
Sur franceinter.fr
Les relations entre Nicolas Sarkozy et la presse sont décidément très compliquées.
Invité de la matinale de France Inter, ce jeudi 26 avril, le candidat président a commenté, à l'occasion de la revue de presse, l'éditorial publié par Le Monde, dans son édition datée du 26 avril, critiquant vertement l'attitude de Nicolas Sarkozy vis-à-vis du Front national et de ses électeurs.
L'échange, non sollicité par les journalistes, a débuté par une sortie en mode ironie, cherchant à relativiser l'importance de cet édito :
"Si c’est Le Monde qui le dit, alors inclinons-nous, hein.
Y’a un bréviaire, y’a un catéchisme, Le Monde, alors on s’incline.
Je suis très impressionné ..."
Avant de basculer en mode beaucoup plus sérieux, Nicolas Sarkozy le transformant en occasion de détailler sa relation avec "la presse", en général, avec un raisonnement à la limite du syllogisme:
"Si j’avais dû suivre la presse, je ne serais pas aujourd’hui président de la République, je ne me serais pas présenté aux élections, je ne serais pas sélectionné au deuxième tour.
Parfois, la presse aussi peu se tromper."
Ecoutez cette sortie, elle se déroule à partir de 5'08 secondes, et tient en trente petites secondes :