"Je suis le seul trophée que l'UMP va avoir après cette élection". C'est une Ségolène Royal déjà battue qui a accordée une interview au quotidien espagnol El Pais. Pour elle, le parti de droite a voulu "sa tête. La candidate socialiste à La Rochelle affirme que, pour la présidence de l'Assemblée nationale, "c'est grillé".
Pour le Perchoir, "c'est grillé"
Jour de vote en France, les personnalités politiques ne peuvent s'exprimer dans les médias. Mais à l'étranger, pas de problème. Ségolène Royal a donc donné une interview au quotidien espagnol El Pais .
En ballottage déforable face à Olivier Falorni dans la 1e circonscription de Charente-Maritime, la socialiste se déclare plutôt défaitiste. Pour elle, elle sera "le seul trophée que l'UMP va avoir après cette élection". Et pour la présidence de l'Assemblée nationale, "c'est grille", affirme-t-elle.
L'ancienne candidate à l'élection présidentielle confesse qu'il existe un sentiment anti-Royal parmi "les appareils de droite et de gauche" :
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Ils ne pouvaient pas accepter que je préside l'Assemblée nationale.
"Ségolène Royal reconnaît tout de même une erreur : elle n'aurait pas dû dire qu'elle visait ce poste.
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Mon erreur a été d'annoncer que je voulais ce poste, et pas me présenter simplement pour La Rochelle.
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