Sondage : Sarkozy passe devant Hollande au premier tour

Publié à 08h06, le 13 mars 2012 , Modifié à 10h44, le 13 mars 2012

Sondage : Sarkozy passe devant Hollande au premier tour
Inversion de tendance au premier tour, mais Hollande garde son avance au second (MaxPPP)

Pour la première fois depuis le début de sa campagne, Nicolas Sarkozy est passé devant François Hollande dans les sondages au premier tour, d'après le baromètre Europe1/Paris Match/Public Sénat diffusé mardi 13 mars. Avec 1,5 % d'avance sur son adversaire socialiste au premier tour, le Président sortant reste toutefois largement distancé au second.

  1. 28,5% au premier tour, 10 points derrière au second

    Sur europe1.fr

    Prévisibles, les sondages placent Nicolas Sarkozy en tête au premier tour. Pour la première fois depuis son entrée en campagne, le candidat UMP remporterait 28,5 % des suffrages au premier tour, d'après le baromètre Europe1/Paris Match/Public Sénat publié mardi 13 mars.

    Néanmoins, l'écart de 1,5 % du premier tour avec son adversaire socialiste ne suffirait pas à Nicolas Sarkozy pour être élu, puisque François Hollande l'emporterait avec 10 points d'écart, toujours selon ce même sondage.

    L'enquête réalisée après le grand meeting de Villepinte est la première à placer le président sortant en tête. Selon Jack Lang, sur France Inter mardi 13 mars face à Pascale Clark :

    c'était prévisible.

    Pas de surprise non plus pour Manuel Valls sur Europe1 :

    rien n'est fait.

  2. Les résultats des sondages servent les discours des candidats

    Sur sondages.blog.lemonde.fr

    Dans son blog sur lemonde.fr, Thomas Wieder rappelle que les résultats des sondages et les écarts sont aussi un élément de campagne des candidats. En cas de soubresaut, on affirme que "rien n'est fait".

    En cas de stabilisation, on affirme "que la campagne commence à peine". Et les équipes des candidats s'appuient sur d'autres éléments :

    Dans tous les partis, on souligne d’autres indicateurs que les intentions de vote, lorsqu’ils sont favorables. On peut citer la popularité, les "souhaits de victoire", la crédibilité sur différents thèmes, la "stature" présidentielle…

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