#QAG - Les députés se retrouvent ce mercredi 22 janvier pour le seconde séance de questions au gouvernement hebdomadaire. Une séance sur fond d'examen de la loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes (la partie controversée concernant l'IVG a été adoptée la veille ) et avec les annonces progressives de François Hollande relatives au pacte de responsabilité.
#MCDONALDS
Le député socialiste Thomas Thévenoud est un spécialiste du fastfood McDonalds depuis qu'il a rédigé un rapport sur la TVA réduite dans la restauration. Il y accusait en effet la chaine d'avoir profité de cette baisse , sans contrepartie. Ce 22 janvier, il interroge le gouvernement sur les soupçons d'évasion fiscale de la firme, révélés par L'Express .
"Je ne peux rien vous dire étant tenu du secret fiscal", lui répond Pierre Moscovici, ajoutant : "Soyez certain que l'administration de mon ministère est particulièrement vigilante sur le comportement des entreprises."
Un collègue de bancs vanne également gentiment Thomas Thévenoud sur Twitter :
#QAG Thomas Thévenoud toujours très vigilant et même un peu plus quand il s'agit de Mc Donald's. — Christophe Caresche (@CCaresche) January 22, 2014
#GPA
On croyait le sujet classé mais le député UMP Jean-Sébastien Vialatte s'en inquiète encore : le gouvernement prévoit-il de traiter de la gestation pour autrui dans son futur projet de loi sur la famille ? Piquée, Dominique Bertinotti, ministre de la Famille chargée de ce dossier, lui rétorque :
"Pourquoi évoquer ce sujet ? Je croyais que le débat était clos, que la position du président de la République sur la GPA a toujours été d’une grande limpidité et comprise par tous ? Le président a dit très clairement que la GPA ne ferait pas partie des sujets abordés durant le quinquennat.
Vous avez une prise de position très politicienneà la veille d’une manifestation qui cherche désespérément des sujets pour faire croire que nous sommes destructeurs de la famille !
"
#LA CHASSE
Et l'Assemblée s'enflamme après une question sur ... la chasse. "Les chasseurs de gibiers d'eau sont en colère Monsieur le ministre", débute le député UMP Marc Laffineur en reprochant au gouvernement de ne pas les écouter lorsqu'ils demandent de "pouvoir chasser jusqu'à fin février l'oie et le canard siffleur", contre fin janvier actuellement.
Or, le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, a accepté qu'ils puissent chasser 10 jours de plus. "Ce n'est pas l'aumône qu'ils demandent !", avance Marc Laffineur.
Philippe Martin lui rétorque :
"Je comprends que vous n'aimiez pas ce que vous appelez des "demi mesures". Ce que vous aimez vous, c'est pas de mesure du tout. Si 10 jours supplémentaires c'est pour vous du mépris, comment appelez-vous le fait que les gouvernements précédents n’aient rien accordé du tout ?
"
Et provoque ainsi de très vives réactions dans l'Assemblée, rapidement très bruyante, mais aussi des rires face au sujet. Claude Bartolone va même lancer deux blagues :
"Calmez-vous ! Je sais bien que c'est un sujet qui passionne (...) C'est pas une raison pour lui voler dans les plumes !
"
Mais aussi, à la question suivante :
"Les oies sont passées !
"
De "vieilles querelles" pour l'écologiste François de Rugy :
#DirectAN c'est plus fort qu'eux à l'#UMP : de temps en temps, ils essayent de rallumer vieilles querelles. Aujourd'hui les dates de chasse — François de Rugy (@FdeRugy) January 22, 2014
Une référence aux Inconnus pour la socialiste Sylviane Bulteau :
#DirectAN#QAG la droite s'enflamme quand on parle de la galinette cendrée @LesInconnus !! — Sylviane Bulteau (@sylvianebulteau) January 22, 2014
#GENERAL DE GAULLE
Le député UMP Lionnel Luca interpelle Vincent Peillon, l'accusant de faire disparaitre "des personnages fondateurs de notre histoire nationale" des manuels d'Histoire. Le dernier en date selon lui, Charles de Gaulle :
"Dernière victime en date : le général de Gaulle ! C'est vous qui avez décidé d'alléger les programmes de 3e, dont le corrollaire est l'édulcoration de la présence du fondateur de la 5e république.
Derrière cette disparition du roman national, il y a cette idée obsessionnelle que notre histoire ne serait pas présentable, pas défendable, voire honteuse, et qu'à défaut de repentance affichée, l'oubli gommerait ces fautes supposées. [...]
Serez-vous le ministre du redressement ou de l'abandon de l'histoire nationale ?
"
Vincent Peillon lui répond qu'il ne veut pas "réanimer dans notre pays la guerre des mémoires" et assure :
"Nous allons opérer ce qui ne sont pas des allégements mais des réajustements dans le sens que vous souhaitez.
"