Suivez le spectacle des questions au gouvernement du 29 janvier

Publié à 15h09, le 29 janvier 2014 , Modifié à 15h52, le 29 janvier 2014

Suivez le spectacle des questions au gouvernement du 29 janvier

#QAG - Suivez la séance de questions au gouvernement du 29 janvier. 

#VAS-Y VINCENT !

Des parents d'élèves ont récemment suivi un appel au boycott de l'école, après la propagation d'une rumeur sur l'enseignement supposé de la "théorie du genre"à l'école. La ministre de la Famille Dominique Bertinotti, défend Vincent Peillon, qui a demandé la convocation de certains parents d'élèves à l'issue du Conseil des ministres :

Je ne sais pas s'il est pédagogique mais je soutient tout à fait l'initiative de Vincent Peillon.

Peut-on imager des citoyens responsables fonder leur prises de position sur de la rumeur ? La démocratie est incompatible avec la notion de rumeur.

Ce sont des gens proches de l'extrême-droite, des gens qui n'ont pas grand-chose à voir avec la République et la démocratie.

#TAUBIRA ACCUSÉE DE CONFLIT D'INTERET

Le député UMP Yannick Moreau accuse Christiane Taubira de "confusion des genres" et d'avoir pris partie ''en faveur d'une association contre un justiciable".

La ministre de la Justice traite d'abord ses accusations avec ironie :

Je me demandais jusqu'à aujourd'hui à quoi servaient les questions d'actualité, il est édifiant d'entendre une question d'actualité avec un contenu pareil.

Christiane Taubira se défend ensuite sur le fond :

Vous m'accusez de conflit d'intérêt parce que j'ai été membre du comité de parrainage d'une association de lutte contre la corruption, et que j'ai effectivement milité dans cette association, je l'ai parrainée mais j'étais sans contact avec cette association depuis plusieurs années, ce qu'elle a montré.

Vous prétendez qu'il y aurait un conflit d'intérêt entre des engagements militants que j'ai eus avant d'être garde des sceaux pour lutter contre la corruption, et la rigueur avec laquelle j'écris la loi, de façon à ce que les associations puissent se constituer partie civile comme ça se fait dans toutes les sociétés européennes.

Christiane Taubira termine par une attaque plus politique, et se fait couper le micro par le président de l'Assemblée :

Faute de la moindre capacité d'analyse sur les difficultés de la société, vous cherchez des personnes, des individus à accuser et vous jetez en pature la jeunesse de ce pays... [micro coupé]

Du rab sur le Lab

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