The Artist : déj' à l'Elysée, café avec Hollande

Publié à 11h09, le 07 mars 2012 , Modifié à 12h23, le 07 mars 2012

The Artist : déj' à l'Elysée, café avec Hollande
L'équipe de The Artist, à la remise des Oscars, fin février 2012. (Maxppp)

Les politiques espèrent-ils de profiter, par ricochet, de la notoriété des stars du 7e art ?

Après l’équipe d’Intouchables au mois de décembre 2011, succès incontestable du cinéma français en 2011, c'est au tour de celle de The Artist d’être invitée à l’Elysée, pour un déjeuner avec Nicolas Sarkozy, ce mercredi. Déjeuner qui sera suivi par une rencontre avec son adversaire à la présidentielle, François Hollande.

  1. Déjeuner avec Sarkozy, café avec Hollande

    Sur bfmtv.com

    L’équipe du film aux 5 Oscars The Artist  –  Ludovic Bource, Bérénice Bejo, Michel Hazanavicius mais aussi Thomas Langmann – déjeunera, ce mercredi 7 mars à l’Elysée, avec Nicolas Sarkozy. Pour certains d’entre-eux, sitôt le repas terminé, ils iront à la rencontre de François Hollande. Jean Dujardin ne sera pas présent, l'acteur serait en vacances

    Michel Hazanavicius, le réalisateur du film, interrogé sur BFMTV sur le sujet, explique sa démarche :

    Etant républicain, je voulais pas dire non au Président. Mais étant républicain, ça m’embêtait de dire oui au candidat […] On a trouvé une bonne solution, c’est qu’on va manger avec le Président, mais après on va voir l’autre candidat, François Hollande.

  2. Récidive

    Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat invite à déjeuner les équipes de film qui cartonnent, ou qui se distinguent à l'international.

    Déjà, mi-décembre 2011, Nicolas Sarkozy avait convié l’équipe d’Intouchables, le film au plus de 13 millions d’entrées. Un déjeuner marqué par le refus d’Omar Sy, acteur phare du film, d’y prendre part ; officiellement pour des raisons professionnelles, mais d'autres sources invoquaient des motivations plus politiques.

    Inviter les artistes du 7e art à sa table, nouvelle façon d’accroitre sa notoriété, par ricochet, mais aussi de justifier sa politique. Nicolas Sarkozy s'appuyait ainsi récemment sur le succès planétaire de The Artist pour ... justifier sa politique en matière d'accompagnement de la création :

    Cela doit nous renforcer dans l’idée de défendre la création, de défendre les réalisateurs (...) Il faut défendre le cinéma, défendre les auteurs. Les films, on doit les payer. On ne peut pas les pirater. C’est tout ce qu’on a voulu avec la loi Hadopi. Je pense que ça préserve la création.

  3. Un soutien positif, du moins pour le politique

    Sur vsd.fr

    Selon une enquête Harris Interactive pour VSD publiée ce mercredi, si le soutien d'un artiste à un candidat politique est "plutôt une mauvaise chose" pour l'artiste, une petite majorité pense que c'est "plutôt une bonne chose" pour le candidat. 

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