UMP : l’Elysée espère Copé plutôt que Fillon

Publié à 16h26, le 06 novembre 2012 , Modifié à 16h26, le 06 novembre 2012

UMP : l’Elysée espère Copé plutôt que Fillon
Le 15 mars 2012, François Hollande débat face à Jean-François Copé, sur le plateau de Des Paroles et des Actes (photo MaxPPP)

BILLARD A TROIS BANDES - Vu de l'Elysée, vaut-il mieux que Jean-François Copé ou François Fillon s'installe à la tête de l'UMP ? Officiellement, évidemment, François Hollande se gardera bien d’émettre le moindre avis sur la question.

Néanmoins, dans un petit article appuyant une longue interview que François Fillon leur accorde et que l’hebdomadaire publie dans son édition du 7 novembre, l’Express cite les confidences d’un "conseiller élyséen" qui, tout en se refusant "au moindre pronostic", explique que l’Elysée espère clairement une victoire de Jean-François Copé.

Argument avancé

Je n’ai qu’un espoir : Copé.

Il est plus facilement battable parce que caricatural

L’argument est  100% identique au discours déployé par l’équipe Fillon – notamment dans cette interview d’Eric Ciotti, accordée à Nice Matin.

Il rappelle, aussi, un épisode pas si éloigné : les tergiversations de Nicolas Sarkozy autour du choix de son meilleur adversaire au PS – entendez : le moins mauvais. 

Comme Le Nouvel Observateur le racontait,dans un article d’octobre 2011 , Nicolas Sarkozy a longtemps fait l’éloge de Hollande face à DSK :

Le plus sérieux : il connaît le terrain et le terroir. 

…  manière de rendre le plus difficile possible un éventuel retour en France de celui qui était alors patron du FMI.

Avant de tourner casaque et d’espérer une victoire de Martine Aubry, définitivement "trop sectaire" pour séduire au-delà des frontières traditionnelles de la gauche.  

Le fameux "entourage" de Nicolas Sarkozy expliquait alors : 

Martine Aubry est l’incarnation de la gauche des années 1970, elle n’est pas en adéquation avec les attentes de l’opinion d’aujourd’hui.

La suite est connue : François Hollande gagna la primaire … et la présidentielle.  Où la preuve qu’être candidat redouté par l’Elysée est parfois une garantie de succès.

Du rab sur le Lab

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