Un ancien ministre du gouvernement Ayrault, qui s’est acheté une PS4 : "je dégomme tout ce qui bouge…"

Publié à 12h13, le 02 mai 2014 , Modifié à 12h15, le 02 mai 2014

Un ancien ministre du gouvernement Ayrault, qui s’est acheté une PS4 : "je dégomme tout ce qui bouge…"
Jean-Marc Ayrault entouré de ses ministres en janvier 2014. © Reuters

J +1 – Le "jour d’après", "le téléphone ne sonne pas", confie, ce vendredi 2 mai, Guillaume Garot, ancien ministre de l’Agroalimentaire débarqué du gouvernement version Valls, à Libération.

Après le rush des ministères et de l'adrénaline gouvernementale, le vide. Un vide qu’il faut bien combler avant, pour certains, de retrouver son siège à l’Assemblée nationale. Un ministre débarqué lors du remaniement confie ainsi à Libération avoir profité de ces vacances forcées pour acheter une console de jeux vidéos, une PS4.

Et, à l’instar du héros de House of Cards, cet ancien ministre anonyme se défoule : 

Je dégomme tout ce qui bouge sur l’écran et, honnêtement, ça me fait du bien.

A qui pense-t-il lorsqu’il "dégomme tout" sur son passage ? On ne le saura jamais.

En revanche, de son côté, Alain Vidalies, qui a confié, selon l’Express, qu’il aurait pu signer le texte des députés PS frondeurs, et qui se félicite de retrouver "sa liberté de parole", s’est payé une petit vengeance. Contre Manuel Valls.

Non informé de son remplacement au Relations avec le Parlement par Jean-Marie Le Guen, remplacement qu’il a appris au moment de l’annonce des heureux élus du gouvernement Valls I, Alain Vidalies a ostensiblement ignoré le Premier ministre, rapporte Libération, qui écrit :

Le lendemain de l’affront, il s’offre une petite vengeance, continuant de tailler ses haies dans les Landes pendant que Manuel Valls tente de le joindre toute la journée au téléphone.

Avant Libération, BFM TV avait consacré, le 26 avril, un reportage à trois ministres démis de leurs fonctions -Philippe Martin, Marie-Arlette Carlotti et François Lamy – lors de leur retour à une vie normale. Des ministres débarqués qui n’avaient pas hésité à confier leur amertume d’avoir été ainsi écartés du nouveau gouvernement.

Du rab sur le Lab

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