Luca Volontè est un député italien de l'UDC, l'Union des démocrates chrétiens, parti de centre-droit. Et il s'inquiète de la situation politique en France. En sa qualité de député, il est également représentant au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, une instance de discussion qui regroupe des élus de chaque pays membre du Conseil de l'Europe.
C'est dans ce cadre que Luca Volontè a alerté l'institution européenne sur ce qu'il considère comme des "répressions policières" contre les opposants au mariage homo.
Dans une question écrite datée du 30 avril, et signalée sur Twitter par Luc Bronner , journaliste au Monde, il explique :
"Le mouvement social de défense de la famille et des droits des enfants qui anime actuellement la France, à l’occasion notamment de très grandes manifestations, fait l’objet d’une répression croissante et inquiétante, inacceptable de la part d’un Etat membre du Conseil de l’Europe. Cette répression est attestée par de nombreuses vidéos, photos et témoignages.
"
Et s'en prend au mouvement des Femen, dont il estime qu'à l'inverse, il bénéficie "d'une totale impunité" :
"A l’inverse, des mouvements violents, tels que les « Femen », multiplient leurs agressions contre les manifestants et contre des lieux de culte dans une totale impunité.
Face à ces événements, M. Volontè, demande au Comité des Ministres :
- quelles mesures le Comité des Ministres entend prendre pour engager le Gouvernement français à mettre un terme à cette violence, pour enquêter sur les agressions réalisées par les « Femen » et pour empêcher qu’elles se renouvellent à l’avenir ?
"
Luca Volontè n'en est pas à son premier soutien du mouvement. Le député italien a adressé une lettre aux manifestants pour leur apporter son soutien. "Vous êtes la plus belle surprise de l'Europe cette année", leur a-t-il lancé .
En 2007, le député s'est fait connaître suite à ses attaques contre un site italien hébergeant des jeux polémiques . Et notamment un jeu en forme d’attaque contre les abus sexuels commis par les prêtres catholiques. Le député avait estimé qu'il s'agissait d'une "offense à la sensibilité humaine et religieuse".
Voir la question :
