Il adresse ses voeux de bonne santé à Jacques Chirac, mais entre parenthèses. Gérard Sebaoun préfère concentrer l'essentiel de son message à son interrogation: pourquoi l'ancien président n'a-t-il pas, la veille, été admis dans des hôpitaux publics, plutôt qu'à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine ?
Le député socialiste juge que l'établissement où Jacques Chirac a brièvement passé la soirée le 17 février est le "temple des patients fortunés" :
Visiblement, Gérard Sebaoun, médecin de profession, aurait préféré voir l'ancien président se faire soigner sa "violente crise de goutte" dans le public. L'hôpital américain est en effet un établissement fréquenté par une patientèle plutôt aisée: de nombreuses célébrités françaises y ont terminé leurs jours, ou y ont été soignées, comme Johnny Hallyday.