Un député UMP relativise la crise financière: "aucun risque" que le parti disparaisse

Publié à 12h18, le 06 juillet 2013 , Modifié à 12h19, le 06 juillet 2013

Un député UMP relativise la crise financière: "aucun risque" que le parti disparaisse
Alain Marsaud et Nicolas Sarkozy, en 2006 (Maxppp).

Dans les rangs de l'UMP ces derniers jours, difficile de trouver un interlocuteur qui n'emploie pas le ton grave des jours de crise. Ce n'est pas le cas d'Alain Marsaud, député des Français de l'étranger, qui relativise. Celui qui est également conseiller général de Limoges-Centre, entonne l'air de "Ça ira, ça ira", dans les colonnes du Populaire du Centre

Il n’y a aucun risque que cette décision et ce manque à gagner mettent en péril l’existence de l’UMP. On a déjà payé la moitié de la facture quand il a fallu voler au secours de Jacques Chirac pour indemniser la Villle de Paris dans l’affaire des emplois fictifs.

La "facture" dont parle Alain Marsaud date de 2010, et l'UMP avait accepté d'en rembourser la moitié. Légère différence: elle s'élevait, à l'époque à 2,2 millions d'euros. Le parti majoritaire de l'époque avait donc du payer un peu plus d'un million d'euros. Aujourd'hui, elle doit en trouver dix de plus...

Mais Alain Marsaud conclut, serein :

L’UMP se serrera la ceinture, un point c’est tout.

Se serrer la ceinture, l'UMP connaît déjà. En se séparant d'un tiers de son personnel en quelques mois, le parti de Jean-François Copé s'est déjà infligée une sacrée cure d'austérité.

Du rab sur le Lab

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