Valras : "pas un seul immigré" et 60% de vote FN

Publié à 16h35, le 26 mars 2012 , Modifié à 17h18, le 26 mars 2012

Valras : "pas un seul immigré" et 60% de vote FN
Valras, à quelques kilomètres de Béziers, dans l'Hérault. (Google Map)

Pour couvrir la campagne, Midi Libre parcourt sa région de couverture, à la rencontre des électeurs. Et les déplacements réservent parfois quelques surprises. Dans l’Hérault, Valras, petite ville de 5.000 âmes, le FN atteint des scores records. Près de 60% au second tour aux dernières cantonales. Un habitant plutôt à gauche s’étonne : "il n’y a pas un seul immigré ici !"

  1. Des pieds noirs lepénistes

    Sur midilibre.fr

    Le vote FN, un vote urbain, âgé, qui craint l’insécurité ? Des idées reçues qui ne se vérifient pas vraiment. Midi-Libre en a fait l’expérience avec un reportage à Valras, petite commune de l’Hérault.

    Valras ?

    "Un coquette principauté de 4 000 âmes et de presque autant de votants", décrit le quotidien. 

    Une ville où le Front national a atteint les 60% aux cantonales en 2011, avec "de nombreux retraités, du Biterrois, du Tarn et de l’Aveyron, des commerçants et des pêcheurs". Longtemps, l’ancien maire Claude Villeneuve a fait barrage à ces votes. 

    "On ne peut pas nourrir tout le monde", témoigne une habitante de Valras. "L’immigration ? C’est un élément de progrès de l’humanité", répond un miltant communiste local. 

    Le journal met le succès du vote lepéniste sur l’importante communauté de pieds noirs, acquises à la cause défendue par Marine Le Pen :

    "Un vote de reconnaissance", explique un dirigeant associatif qui fait un lien entre immigration et délinquance.

    Il précise que, pour lui, "les pieds-noirs ont été très mal reçus en 1962 dans leur propre pays. Certains ont peut-être, depuis, besoin d’un bouc émissaire." Un autre riverain s’étonne pourtant :

    "il n’y a pas un seul immigré ici !

Du rab sur le Lab

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