La recomposition politique du pays est en marche et rien ne l’arrêtera. C’est du moins par cette phrase que l’on pourrait résumer l’ambition de plusieurs candidats à la présidentielle, comme Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron ou Marine Le Pen qui veulent bousculer la bipolarisation de la vie politique autour du PS et LR.
Ainsi le candidat socialiste Benoît Hamon est-il pris en étau entre Jean-Luc Mélenchon sur sa gauche et Emmanuel Macron sur sa droite, qui ont tous deux refusé de participer à la primaire organisée par le PS. Cela se traduit cruellement dans les sondages : le député des Yvelines pourrait arriver en cinquième position avec moins de 10% au scrutin du 23 avril prochain. Cette mort programmée du Parti socialiste ne serait "pas une mauvaise chose", selon Danielle Simonnet, qui a elle-même quitté le PS en 2008, en même temps que Jean-Luc Mélenchon. Invitée de .pol, la webémission du Lab en partenariat avec Linternaute.com, Le Huffington Post et Le JDD, la porte-parole du candidat de La France insoumise a déclaré :
"Il n'y avait pas d'accord possible [entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon] pour plein de raisons. [...] Pour dire clairement, la mort d'un parti qui a trahi, qui a participé à la confusion et à la division du peuple, c'est pas une mauvaise chose. Mais après, notre objectif, c'est de gagner l'élection. Si j'avais une haute idée de ce parti, je ne l'aurais pas quitté en 2008.
"
À revoir ci-dessous en vidéo :
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